Le pionnier des stations-services électriques peut-il survivre ?

Publié le 30 juillet 2013 par Pwrlovers @pwrlovers

La société Better Place s’est fait connaître depuis 2008 en pariant sur un système d’échange de batteries pour les voitures électriques, qui devait leur permettre d’atteindre une autonomie égale aux voitures à essence. Un processus automatisé qui ne prenait que quelques minutes, dans une des 37 stations-services électriques construites surtout en Israël, le pays choisi pour l’expérimentation grandeur nature du concept.

Hélas, le fondateur de la société, Shai Agassi, n’a pas convaincu ses actionnaires de ses qualités de gestionnaire. Il a été débarqué de la direction du groupe avant que celui-ci ne finisse par faire faillite en mai dernier.

L’entreprise pourrait aujourd’hui renaître de ses cendres grâce à un nouvel investisseur, Yosef Abramowitz, qui a récupéré les actifs de Better Place lors de la liquidation. L’homme en a les moyens : il est millionnaire et est déjà à la tête d’une importante société d’énergies renouvelables dans le pays. Il se fait appeler « captain sunshine » !

L’investisseur excentrique « captain sunshine » veut sauver les stations-services électriques de Better Place

Le nouveau propriétaire veut ouvrir le système, qui fonctionnait auparavant de façon très exclusive, afin qu’il fonctionne comme une coopérative utilisable non seulement aux voitures appartenant au réseau, mais aussi à tous les véhicules électriques du pays, grâce à une technologie standardisée et une plate-forme de service.

Pour réussir, Better Place devra toutefois trouver quelques millions de dollars, que Yosef Abramowitz recherche activement en promettant aux investisseurs une rentabilité sur 24 mois.

 
Remonter à la source :

Some Israelis still bullish on electric cars