Sexisme chez les fantômes
(Agence Science-Presse) – On dit qu’on meurt comme on a vécu… et ça continue au-delà. Du moins, selon les écrivains qui ont mis en scène des fantômes. Gina Barreca, du département d’anglais à l’Université du Connecticut, a eu la curieuse idée de recenser ce type d’histoires: il en ressort que les femmes-fantômes et les hommes-fantômes se comportent différemment. Tous deux retournent dans des lieux connus, mais les hommes le font parce qu’ils ont une vengeance à accomplir, alors que les femmes y ont des comportements plus anodins: terminer une tâche, ou embêter les habitants de la maison, en cachant leurs clefs ou en faisant tomber des livres. La femme fantôme qui hante une maison est souvent «une version moins passionnée» de la femme qui habite réellement la maison, résume Barreca.