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Trail du Pic de Bures. Des milliers de cailloux et moi, et moi, et moi...

Publié le 29 juillet 2013 par Sylvainbazin

Ce week end c'était direction les Hautes-Alpes pour moi, un département où je ne vais pas si souvent courir mais où vbien sûr les montagnes sont belles aussi. Pour ce week-end particulièrement chargé en courses, et où les invitations étaient nombreuses, j'ai du faire un choix. Pas de 6000 D, une course que j'aime bien,  ni de Transkarukera, aller en Guadeloupe cette semaine où mon livre sortait était trop compliqué,  mais la joie de retrouver mes amis "chevaliers du vent", les coureurs "népalais" .
C'est donc vers un hameau (bien éloigné du village ce qui nous permet quelques tours gratuits avec Vincent) de la commune de que nous nous dirigeons samedi pour rejoindre toute une joyeuse bande de passionnés de trail et d'aventure réunis dans le gîte d'étape de Bruno Ringeval et Magali, autour de la figure "tutélaire" de Bruno Poirier, le gentil gourou de ces courses folles à travers l Himalaya.  Je ne participerait pas cetre année à lHimal race, mais je retournerai courir en Himalaya.  Il me faut juste encore un peu de temps. 
Je suis bien content de retrouver ces amis et de rencontrer d'autres coureurs du ciel, de goûter l'ambiance de cette communauté si sympathique (ce n'est pas une secte!;-)). Nous profitons du calme des lieux, de l accueil chaleureux des toutous de la maison,  effectuons une belle balade vers le col des Aiguilles,  une jolie petite montée bucolique. 
Après une soirée un peu arrosée,  le réveil à 5h du dimanche matin n'est pas très agréable, mais comme nous avons prévu de courir les 43 kms bien raides (2800 mètres de dénivelé positif) du trail du pic de Bures,  il faut decaniller de bon matin.
Au départ, je ne suis donc pas bien frais mais j'arrive à adopter une allure correcte d'entrée. Le parcours, sur les dix premiers kilomètres,  reste sur des chemins assez roulants et présente un dénivelé raisonnable.  J'ai quelques soucis digestifs sans doute dus à notre repas de la veille mais ça reste correct.
Je trottine en compagnie de Vincent lorsque nous repassons à Super Dévoluy,  lieu du départ et de l'arrivée,  où se tient le premier (et bien modeste) ravitaillement.
Les choses se corsent bien ensuite puisque nous commençons l'ascension du Pic de Bures. J'y adopte un rythme régulier à défaut d'être rapide. Quand j'essaie d'aller plus vite, je cale. Alors je reste en compagnie de Vincent et de quelques autres.  Nous gravissons cette immense pente de caillasses.  Sur une piste de ski en construction,  un décor paradisiaque pour amateur de tractopelle.  Ce n'est donc pas vraiment amusant même si là haut le décor, très particulier et vraiment lunaire, vaut tout de même le détour. juste sous le sommet,  Michel, un autre chevalier du vent, nous rejoint.
Je laisse mes deux amis filer là car le début de la descente,  un amas de cailloux branlants et glissant posé sur une pente raide,  ne me dit rien. Je n'ai jamais été bien doué pour ce genre de terrain mais là c'est pire. Quand les descentes sont raides j'ai mal au genou gauche,  et c'est vrai qu'il me reste une appréhension dans les passages difficiles depuis mon accident.  Bref, je descends comme un limacon la dedans.
Arrivé,  tout de même, en bas, où il fait bien chaud, je continue quand même sur le grand parcours, en ayant l'impression de ne pas aller beaucoup plus vite que lors de notre grand tour de Tarentaise deux semaines auparavant. ..
La fib du parcours n'est pas aussi facile que je le pensais.  Une jolie remontée de col, puis quelques circonvolutions autour de la station, nous attendent. 
J'arrive à retrouver un petit rythme régulier malgré une chaleur implacable et mes douleurs au genou et au tendon d'Achille droit, qui pour faire bonne mesure n'a pas apprécié la montée et le terrain particulièrement technique.  Longtemps qu'il me laissait tranquille. ..
Quelques detours par les alpages et de belles zones forestières où l'ombre est plus que la bienvenue plus loin et je termine,  en compagnie d'un coureur avec qui j'ai partagé quelques kilomètres,  cet éprouvant parcours. Je retrouve Vincent et Michel,  qui ont terminé un quart d'heure avant et bientôt le reste de notre troupe, pour une fin d'après midi tranquille et amicale à l'ombre du jardin de Bruno et Magali. 
Un bien agréable week - end peut s'achever.  Le soir, l'orage gronde en Savoie quand je retrouve mon clapier.  J'ai mal au tendon et la fatigue est la,  mais je suis content tout de même de ces bons moments.

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