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Carus Thompson à Cast : décoiffant !

Par Titus @TitusFR
8c696b8733cd67bfeb25c99635b73203.jpgS'il s'était agi d'une rencontre sportive, on aurait sans doute pu affirmer que le résultat était connu d'avance... C'est en effet avec la même générosité, la même dévotion que lors de son premier passage que Carus Thompson a livré, hier soir, à Cast, un concert énergique et chaleureux. Evénement notable, le public des Vaches Folks a même dansé sur les titres chaloupés de la formation australienne, une première dans les annales de ces soirées...
Même si ce n'est pas dans leurs habitudes de s'autocongratuler, Eric Bert et Roger Mauguen, co-organisateurs des Vaches Folks, pourraient (sans rougir) se prévaloir d'un certain flair. L'invitation de Carus Thompson, l'une des figures émergentes du rock australien contemporain, constitue sans nul doute l'un de leurs plus jolis coups. Le 24 août 2007, devant un public tétanisé, le songwriter avait déjà livré une prestation solo survitaminée, convaincant d'emblée par sa sincérité et son extraordinaire générosité.
Encore plus de relief
Samedi, pour son deuxième show à la pointe bretonne et l'une des premières dates de sa tournée européenne 2008, Carus Thompson a remis le couvert. Cette fois, il était accompagné des True Believers, sa formation attitrée (composée, pour cette tournée, de son frère Christian Thompson, à la mandoline et à la guitare, et des Français Mathieu Lucas, à la basse et au piano, et Christophe Baillet à la batterie et aux percussions). Une ossature qui permet de donner encore plus de relief à certaines compositions musclées, à l'instar de "Crash" ou "Warning Signs", pépites du dernier album de Carus, "Three Boxes".
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Complicité
L'une des plus grandes forces de Carus Thompson réside peut-être dans la manière dont il parvient à s'attirer la complicité du public. Personne n'est jamais oublié, et l'Australien sait aller chercher les plus timides en n'hésitant pas à se débrancher et à s'élancer au milieu des spectateurs pour interpréter, en acoustique, certaines de ses plus belles ballades. Les personnes présentes ont soudain le sentiment de se retrouver en famille, dans une exceptionnelle proximité avec l'artiste. Il n'y a décidément qu'aux Vaches Folks...
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Plus de deux heures de show
Cette fois encore, Carus Thompson aura tout donné au cours d'un concert marathon de près de deux heures et demie au cours duquel les chansons rock ont succédé aux reggae "à l'australienne" ou aux ballades acoustiques ciselées qui ont fait sa réputation down under. Carus en rajoute une couche sur la qualité des audiences européennes : "Chez nous, les gens boivent beaucoup aux concerts et chahutent pas mal; il faut faire preuve d'imagination pour sans cesse les tenir en haleine". Une formule qui explique sans doute le dynamisme sans cesse renouvelé des prestations du groupe. "En Allemagne où nous retournons dans quelques jours, il n'est pas rare de voir jusqu'à 300 personnes se déplacer à un concert dans un petit village; à chaque fois, les gens ont du mal à nous laisser partir et on enchaîne rappel sur rappel !" Le public castois en aura fait l'expérience en faisant revenir Carus et son groupe à (au moins) quatre reprises, notamment pour un remake particulièrement réussi de "Weather with you" de Crowded House. Quel bonheur !
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b0d23b6f130dea52e696256d2e1865b1.jpgCarus Thompson signant des autographes à l'issue de la soirée; le chanteur aime visiblement cette proximité avec son public, qui le lui rend bien.

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