En quittant notre planète, le rythme circadien est complétement perdu, d’où la nécessité de le rétablir.
Un voyage vers Mars ou plus loin par exemple, est risqué avec entre autre divers facteurs contribuant à rendre les voyageurs dépressifs (isolement, lassitude, manque de lumière naturelle…).
De plus pour une mission habitée vers la planète rouge, même si la durée de la journée martienne est proche de 24 heures, la lumière du soleil est deux fois moins importantes en moyenne que sur Terre! Pour information le diamètre du soleil vu de Mars fait les deux tiers de celui vu de Terre.
Si on veut y effectuer une mission habitée, il faudra faire face à cela. Nous devrons dans un premier temps privilégier les régions recevant le plus de lumière. La luminothérapie sur la planète rouge, dés qu’elle sera habitée devrait être immédiatement rentrer dans le quotidien des futurs martiens.
Et maintenant si on veut aller habiter vers un système de naines rouge (Des recherches récentes ont démontré que ces étoiles-là pouvaient en raison de leur spectre lumineux, rendre les planètes orbitant autour d’elles encore plus hospitalières qu’une étoile du même type que notre soleil. Cependant le problème est que si on vient habiter sur une telle planète autorisant la présence d’eau liquide et suffisamment éclairée, la lumière du spectre émis par son étoile risque fort de ne pas être adaptée à notre organisme, étant donné qu’il a besoin de la lumière d’une étoiles comme notre soleil et au même stade. D’où la probable nécessité de pratiqué la luminothérapie.