Dès que je la vis, je la désirai.
D’abord pour la séduire, je répandis des plaines et des plaines. Des plaines sorties de mon regard s’allongeaient, douces, aimables, rassurantes.
Des idées de plaine allèrent à sa rencontre, et sans le savoir, elle s’y promenait, s’y trouvant satisfaite.
L’ayant bien rassurée, je la possédai.
Cela fait, après quelque repos et quiétude, reprenant mon naturel, je laissai réapparaître mes lances, mes haillons, mes précipices.
Elles sentit un grand froid et qu’elle s’était trompée tout à fait sur mon compte.
Elle s’en alla la mine défaite et creusée, et comme si on l’avait volée.