Par une fluorescence liée à la production d’une molécule appelée acide anthranilique, les scientifiques de l’Université de Californie identifient une réaction chimique en chaîne qui conduit à la destruction de composants cellulaires et à une accumulation de débris moléculaires, chez le ver, un modèle utile pour la compréhension de la mort cellulaire.
Le Pr David Gems de l’Institute of Healthy Ageing explique que cette fluorescence est provoquée par une voie de mort cellulaire appelé nécrose, et que sa propagation dans l’organisme dépend de la signalisation calcique.
En bloquant cette voie de signalisation, les chercheurs parviennent à retarder la mort induite par un stress ou une infection, mais pas la « mort de vieillesse ». Les chercheurs expliquent donc vouloir maintenant se concentrer sur les événements biologiques qui se produisent au cours du vieillissement …
Source: PLoS Biology doi:10.1371/journal.pbio.1001613Anthranilate Fluorescence Marks a Calcium-Propagated Necrotic Wave That Promotes Organismal Death in C. elegans