Je confirme, je n’ai aucune culture en 9ème art. Je le regrette, très sincèrement, et parfois me munis de mon courage et m’en vais affronter le territoire de mon obscurantisme, les rayonnages de bandes dessinées.
Et puis j’ai un plan B, mon préféré vous le comprendrez, celui des copines qui font circuler leurs découvertes, qui vous confient leurs trésors, en vous disant "tiens, lis ça, et tu me diras ce que tu en penses".
Cette semaine l’une d’entre elles m’a prêté "la page blanche" de Boulet et Pénélope Bagieu, Pénélope Bagieu que j’avais connue dans un autre registre, plus léger, plus pintade, néanmoins pas désagréable (on ne peut pas toujours nier son plaisir). Et là, j’ai adoré …
La difficulté va donc être de vous convaincre de le lire, car c’est le meilleur conseil que je puisse vous donner, vous en parler sans trop en dire ni la trahir. Je me lance, j’essaie
Donc c’est l’histoire d’une jeune femme qui s’est oubliée sur un banc, une jeune femme en pleurs qui ne sait plus qui elle est. Un sac a ses côtés, une carte d’identité, une photo un nom une adresse, indubitablement siens, dans lesquels elle ne se reconnait pas. Et débute son enquête, sa quête d’identité, et la personne qu’elle découvre, se révèle lui être de plus en plus inconnue. Et se dessine le portrait d’une jeune femme ordinaire qui s’est perdue, une histoire toute simple dans laquelle nombreuses, nombreux sont ceux qui ne pourront que se reconnaître.
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