Dans cette entente, il y avait la péninsule coréènne, dont les forces japonaises occupaient le Nord. Il était entendu que les Soviétiques allaient s'occuper du Nord, ce qu'ils firent le 9 août de cette année-là, jour de bombe à Nagasaki.
Le 6 septembre, en actuelle Corée du Sud, les partis de gauche à majorité communiste qui avaient été actifs dans la résistance à l'occupation japonaise, proclament Séoul capitale d'une République Démocratique qui ne fera pas long feu. Les États-Unis investissent le Sud le 8 septembre.
Une commission mixte Étatsuno-soviétique se met en place dès janvier 1946 mais les premiers sont allergiques aux fantômes communistes et à l'aube de la guerre froide avec L'URSS et les seconds n'acceptent pas de se faire dicter la loi par des Étatsuniens. Les égos sont trop gros, on ne s'entend pas. La Corée divisée, qui ne devait qu'être une situation temporaire, semble en voie de rester permanente.
En réaction, des élections non surveillées par l'ONU furent organisées dans la zone du Nord et donnèrent la majorité aux partis de gauche dominés par les communistes.
L'homme fort du nouveau régime nord-coréen était Kim Il-sung, secrétaire général du Parti du travail de Corée et ancien résistant à l'occupation japonaise. Il-Sung avait reçut un entraînement militaire en Union soviétique.
Rhee et Il-Sung veulent tous deux réunir les deux Corées, mais chacun a une vision politique fort différente.
Kim Il-Sung prend la décision d'envahir la Corée du Sud au plus tard en septembre 1949. Staline est contre et freine les ambitions de Il-Sung. Les Nord-Coréens renforcent donc leur armée et la transforment en un formidable instrument offensif sur le modèle des forces blindées de l'Armée rouge soviétique. Ainsi, dès 1950, la Corée du Nord a désormais un avantage certain dans toutes les catégories d'armement face à la Corée du Sud moins armée et sans avion. Un invasion serait une victoire assurée. Staline donne son accord mais ne promet pas de participation Russe.
Le 38ème parallèle est la démarcation entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. Il s'y passe toute sortes de combats plus ou moins clairs. Un camp accuse l'autre. Jean-Paul Sartre jure avoir vu la Corée du Sud attaquer le Nord sous l'influence des États-Unis tandis que l'état des forces en présence suggère plutôt l'inverse. Le 25 juin 1950, Kim Il-Sung envoie 135 000 Nord-Coréens franchir la frontière entre les deux Corées. Jusqu'en septembre, La Corée du Nord ne fait pratiquement que des gains (voir tableau ci-contre les forces rouges étant le Nord, le vert, le Sud). Les États-Unis s'implique alors et prenent à revers les troupes nord-coréennes en coupant leurs lignes de ravitaillement. Celles-ci, encerclées, se désagrégèrent rapidement et Séoul est reprise le même mois.
La Chine de Mao Tsé-Toung s'implique alors davantage en octobre et donne son appui aux communistes du Nord. En janvier 51, après des combats acharnés entre Nord-Coréens/forces chinoises et Étatsuniens/Sud-Coréens, Séoul retombe aux mains du Nord. Et ce, malgré de brillantes avancées du Sud en Novembre.
Le général MacArthur suggère alors un nouveau bombardement nucléaire, sans succès, le Président Truman refuse. Il ne veut pas réveiller le lion Russe qui dort. Truman limoge Macarthur en avril.
Cette paix belliqueuse se poursuit et la tension est toujours très grande entre le Nord et le Sud, entre les États-Unis qui n'acceptent pas que l'armée du potelé Kim Jong-Un fassent des essais nucléaires tandis que ceux-ci n'acceptent pas que les États-Unis dictent l'agenda mondial de tels essais pour les autres.
Aujourd'hui marque le 60ème anniversaire de la fin de cette guerre.
(Cette année, peut-être la naissance d'une nouvelle...)