Erik Chevalier avait soulevé l’enthousiasme avec un projet de jeu de plateau sur Kickstarter. Puis Erik Chevalier a tout dépensé et a déclaré qu’il devait annuler le projet.
En mai 2012, le game designer Erik Chevalier, Erik avec un « k », demandait 35 000 dollars (environ 26 000 euros) pour créer un jeu de plateau du nom de The Doom That Came to Atlantic City. Enthousiastes et emballés, les Internets, vous et moi, envoyèrent alors à Erik Chevalier 123 000 dollars (environ 90 000 euros) pour mener à bien le développement dudit jeu.
Le problème, c’est qu’un peu plus d’un an après, Erik Chevalier nous annonce qu’il vient purement et simplement d’annuler son projet. Erik Chevalier a dépensé tous les sous des Internets.
Toutes les erreurs qu’il était possible de commettre ont été commises, certaines à cause de mon expérience dans le marché du jeu de plateau, d’autres à cause de problèmes personnels, de problèmes légaux ou de complications techniques. Tout cela aurait pu être évité par quelqu’un de plus expérimenté, mais je ne suis apparemment pas cette personne.
Le constat a le mérité d’être clair. Erik Chevalier répète néanmoins à qui veut l’entendre qu’il n’était qu’amour et bonne intention, et met ce fiasco sur le compte d’une mauvaise gestion des ressources. Erik Chevalier ne se doutait pas que la construction des pièces du jeu, l’achat de licences software, l’embauche d’artistes pour réaliser les livres de règles et le design du jeu, ou un mystérieux retour à Portland (???) lui coûterait si cher.
S’il ne peut pas donner de calendrier précis, Erik Chevalier, Erik avec un « K », déclare aujourd’hui qu’il veut rembourser entièrement ses malheureux donateurs. Une histoire qui, malheureusement, risque de se répéter au vu du fonctionnement même de Kickstarter. On vous renvoie en passant au PAL que l’on avait écrit à ce sujet. « Kickstarter, un système fiable ? », c’est ici, et vous pouvez toujours donner votre avis. Même vous, Erik.