Cette nouvelle aventure se focalise sur trois lycéens, sans point commun apparent, sinon une incapacité à se trouver une petite amie. Tout se complique le jour où ils rencontrent une étrange fille, qui leur apprend qu’ils viennent d’une planète ravagée par la guerre : Polaris. Or un des trois garçons se trouve être le descendant de la famille royale de Polaris. Pour le protéger, il fut envoyé sur Terre accompagné de deux autres garçons et affublé d’un sortilège afin qu’aucune fille ne veuille d’eux. Et pour cause : seules 12 demoiselles, incarnant les 12 constellations du zodiaque, pourront prétendre être leur compagne. Il ne reste plus qu’à les trouver.
L’auteur de Flame of Recca nous offre un nouveau manga, dont je voulais voir le résultat, moi qui fut un grand fan du précédent (si on oublie Mär).
La première chose qui frappe, c’est que le manga est gamin. Déjà par le dessin mais aussi par les blagues, qui ne dépassent la hauteur d’un brin d’herbe. Honnêtement, elles sont nulles, lourdes parfois et les gags ne sont guère plus glorieux, surtout quand le dessin alourdis le tout. On avait déjà ça dans MÄR, un peu dans Flame of Recca mais là c’est carrément la surdose. Sans parler de l’histoire de base, sujette à bien des questions quant à la santé du mangaka qui revient des années en arrière, au stade lycée/petite gamine.
A ce stade, je vous vois venir. Vous allez dire « d’accord, en gros, c’est de la merde! ». Et ben non. Aussi étonnant que cela puisse paraître, voire même complètement paradoxal, je me suis surpris à entrer dans le scénario (si scénario il y a) et à lire les tomes avec rapidité et plaisir. Pourquoi? Voilà une bonne question. Je dirai que Mixim 11 fait partie de ces manga, dont chaque point est fait pour nous dégouter, nous repousser, mais qui, pour une obscure raison métaphysique, nous plait. J’avais déjà eu le coup avec Freezing et c’est pareil ici. Les blagues nulles, je le sais en plus, me font rire, tout comme les situations grotesques. C’est magique, il n’y a pas d’autres mots.
Ce que je ne peux pas retirer au manga, ce sont les personnages. Certes le héros à le QI d’une huitre et ces compères ne valent pas mieux, mais les méchants ont ce charisme, propre à Nobuyuki Anzai. Rappelez-vous de Kurei, le magnifique boss de Flame of Recca, célèbre pour ses masques. On peut dire ce qu’on veut sur Recca mais Kurei ne souffre d’aucune contestation. Ce qui m’a le plus dérangé ici, c’est justement le manque de « vrai » méchant. on ne voit que des sous-fifres, mais pas de grand boss, bien sadique et tout. Un peu dommage car avec un véritable méchant digne de ce nom Mixim 11 aurait gagné quelques points en plus.
Je ne m’attarde pas sur ce manga car je crois que le principal est dit. Dans l’ensemble, c’est moyen, même nul sur certains angles, et pourtant, j’adhère. Allez comprendre. Pour un divertissement, Mixim 11 fonctionne.