Une fracture osseuse peut se réparer elle-même si elle n’est pas trop étendue. Dans le cas contraire, une opération est nécessaire pour poser des plaques métalliques ou des broches qui vont permettre de maintenir les os en place pendant que la fracture se répare. Cependant, une telle intervention en provoque une deuxième pour retirer par la suite ces éléments. Les chercheurs travaillent donc sur des matériaux qui pourraient être injectés au niveau de la fracture afin d’accompagner la régénérescence des tissus. En utilisant des matériaux biodégradables qui se dissolvent au fur et à mesure que l’os se reconstruit, il n’est plus nécessaire de procéder à une seconde opération.
Dans le cadre de la régénération osseuse, le matériau utilisé doit présenter certaines propriétés mécaniques de résistance. Les polymères utilisés sont trop mous pour cet emploi. Ils sont donc renforcés par des bioverres, des verres qui présentent une compatibilité forte avec les tissus biologiques. Le processus de fabrication du composé biopolymère/bioverre est précisément ce que les chercheurs basques ont étudié.
Les chercheurs ont alors travaillé sur la mise au point de nouveau processus de fabrication qui permettent d’améliorer la stabilité thermique du composite afin d’éviter ces limitations. En altérant chimiquement la surface des particules de bioverre, ils ont démontré que les réactions de ces éléments avec les polymères n’avaient plus lieu. Un travail qui permet donc d’assurer une utilisation sure de ce type de matériaux.
Source : Medicdz, D.K Benokba médecin en chirurgie orthopédique