Aujourd’hui, je suis allée au salon mortuaire, le père de mon amie Julie alias Mamanbooh est décédé. Parce que nous sommes solidaires et que notre amitié est précieuse, Dyspraxie et Cie était de nouveau rassemblé. Nous avons de la difficulté à nous voir les 4 en même temps avec les rvs, les enfants et le travail… Comme un peu tout le monde, nous avons des vies occupées, mais quand nous réussissons à se voir, nous avons juste hâte à la prochaine soirée. Cette rencontre était imprévue et dans un contexte malheureux, mais c'était tellement agréable d'être réuni à nouveau. Mes amies-dys m'inspirent.C'est fou comme la mort emmène la vie. Comme la peur de disparaitre nous pousse à renaitre. La mort, ça ébranle. Pendant que nous étions au salon, j’ai fait la rencontre de Danielle Verville, Madame unetelle. Nous n’avons pas eu la chance de parler longtemps, mais tout de suite, nous avons eu une belle discussion… Pas la pluie et le beau temps dont on parle pour meubler le temps, mais plutôt un dialogue sur nos choix de vie, nos valeurs, notre amour de l’écriture. Cette conversation fut trop brève, mais tellement inspirante. Je suis revenue en me disant que même si je ne ressens plus le besoin d’écrire sur la dyspraxie, le désir d’écrire est toujours présent. Pas une journée ne passe sans que j’aie envie de reprendre ma plume. En fait, plusieurs billets trainent dans mon disque dur depuis trop longtemps, mais j’hésitais à les publier, car il n’y avait pas de lien avec la dyspraxie. J’ai trop attendu… Aujourd’hui, je réalise qu’écrire est en moi et je vais essayer d’y consacrer plus de temps et surtout d'être moins perfectionniste sur la forme. Après tout, j'écris dans un blogue, pas une revue à grande échelle.
C’est drôle comme un événement triste peut amener à une si belle réflexion sur la vie et les passions… Dysprapoule renait. Je ne sais pas quel tournant il prendra, mais dysprapoule, c’est moi…
Merci Danielle Verville J