"Je suis persuadé qu'un défaut est inévitable pour les pays les plus vulnérables de la zone euro. Cela ne signifie pas un défaut violent où l'on décide du jour au lendemain de ne rien rembourser. Cela peut consister en une restructuration par un échange de titres à un taux plus bas ou avec une maturité plus longue. Ce qui correspond de plus en plus à l'analyse qui est faite par le FMI et les Allemands.
Les statistiques publiées par Eurostat montrent que les pays du sud de la zone euro, qui appliquent l'austérité budgétaire, ont vu leur dette exploser en 2012. L'augmentation des dettes publiques des pays sous programme d'aide européenne et du FMI jette des doutes sur les remèdes choisis par les Européens pour régler le problème d'endettement excessif dans le sud de la zone euro. Le pire n'est pas encore derrière nous...