Trop vieille pour faire du sport ? Vraiment ?

Publié le 24 juillet 2013 par Josyrunning @JosyRunning

« J’peux pas, j’ai plus l’âge, j’suis trop vieille ! ».
Ah, la bonne excuse. A 35 ans révolus, vous vous dites déjà que vous êtes sur la pente descendante, qu’il n’y a plus vraiment de raison de faire des efforts puisque de toute façon, la dégénérescence a commencé. Taratata, c’est pas joli joli de prétexter son âge pour éviter les efforts. Commencer une activité sportive, performer dans celle qu’on pratiquait déjà, se faire plaisir dans celle qu’on maîtrise. Tout cela est possible à 35, 45, 55 et même plus !

Josy vous donne 5 bonnes raisons de continuer ou débuter une activité physique à 35 ans et +

  • Les autres y arrivent, pourquoi pas moi ?

A presque 38 ans, Christine Arron a pris la médaille d’argent du 4×100 m aux Championnats d’Europe de Barcelone en 2010. Et voyez Eunice Barber, championne du monde de saut en longueur en 2003. Elle a encore obtenu la médaille de bronze aux Championnats de France le 13 juillet dernier à presque 39 ans ! Quant à ma partenaire de tennis, elle a terminé en cinq heures son premier marathon à New York, pour ses 50 ans. Quelle fierté !

  • Même vieille, je progresse

La capacité de performance ne décline pas forcément avec l’âge. S’il on continue à s’entraîner régulièrement et sérieusement, on conserve non seulement sa masse musculaire et le niveau acquis mais on peut encore progresser. Quant à la débutante (même en course à pied), elle est assurée de réaliser des progrès fulgurants. Plutôt encourageant, non ?

  • L’expérience, mon atout majeur

Ce qui est bien quand on vieillit, c’est qu’on se connaît de mieux en mieux. Ainsi, que l’on poursuive une activité, ou qu’on la débute, on sait rapidement ce qui nous est nécessaire pour progresser ou simplement se faire plaisir. Les « vieilles » connaissent leur corps et savent, en général, programmer un entraînement adapté pour en tirer le meilleur parti. Elles n’en font jamais trop.

  • Le mental, une qualité qui reste

La gagneuse le restera toujours. Celle qui aimait les compet’ et les défis à 20 ans, les aimera toujours à 40 ou 50 ans. Celle qui n’abandonnait jamais rien étant jeune fille, sera tout aussi forte mentalement un peu plus tard dans sa vie. Peu importe l’âge, si votre mental est à toute épreuve, il vous permettra de rester compétitive.

  • J’épate tout le monde

Vous en connaissez beaucoup, vous, des grands-mères qui jouent au tennis à 60 ans ou qui vont toutes les semaines à leur cours d’escrime ? Si vous en connaissez, vous devez être très fières d’elles. Car c’est un fait, les femmes, au fur et à mesure qu’elles vieillissent, sont de moins en moins nombreuses à prendre leur licence dans un sport. La mamie sportive, ce n’est pas encore très courant et en général, ça épate ! (Bravo d’ailleurs à ma belle-mère qui va fêter ses 65 printemps et qui a couvert 63 km à vélo dimanche matin)

Sylvie Marchal