Il y a un argument que j'entends souvent à propos des gens du voyage : comment font-ils pour se payer des mercédès, 4X4 et cetera, notamment dans la bouche de certains élus.
C'est là où on voit qu'ils sont nuls en économie la plus élémentaires, ces ânes : les gens du voyage ne règlent pas de loyer ou d'emprunts immobiliers puisqu'ils n'ont pas de domicile fixe et, de ce fait, même si leurs revenus ne sont pas énormes, ils peuvent aisément investir dans de grosses cylindrées et des vans confortables.
Ils y ont d'autant plus intérêt que de forts kilométrages impliquent des véhicules puissants et résistants et que leurs camping-car étant leur lieu principal de résidence, autant qu'ils soient un minimum confortable.
Même achetés à crédit, cela ne représente pas un loyer si conséquent. Les coûts du gaz, de l'eau et de l'électricité correspondent, je suppose, aux groupes électrogènes quand ils en ont.
Bref, des calculs élémentaires permettent de comprendre qu'ils investissent leur argent dans les choses qui sont les plus primordiales pour eux, c'est à dire leurs moyens de déplacement.4
Les Roms, quant à eux, disposent très rarement de ce luxe-là : la plupart du temps, ils vivent dans des camps de fortune ou des bidonvilles ou alors vraiment des roulottes cabossées.
Gens du voyage, cela recoupe des réalités très différentes, en vérité : entre forains, gitans et Roms, il y a des différences culturelles et ethniques très importantes.
Évitons les amalgames et apprenons, svp, les tables de multiplication et les divisions afin d'éviter d'affirmer n'importe quoi...