Mes lectures de l’été

Publié le 23 juillet 2013 par Biancat @biancatsroom

Hop, je viens de terminer La Tempête de René Barjavel, qui traînait dans ma bibliothèque depuis très longtemps. Livre très agréable, ça faisait longtemps que je n’avais pas lu Barjavel et c’était bon de retrouver ses thèmes (toujours terriblement d’actualité hélas…) et son style.

Entre temps, j’ai reçu ma commande Fnac.com pour l’été parce que les vacances, c’est bientôt !

Cet été, je suis en mode bis repetita, à savoir que je n’ai choisi que des auteurs que j’ai déjà lus et appréciés, il n’est pas question de prendre des risques inconsidérés pour la plage ! Voici donc ma sélection transat 2013 :

Les Heures lointaines de Kate Morton

Du même auteur, j’ai lu il y a quelques mois Le Jardin des Secrets que j’ai vraiment beaucoup aimé. L’histoire d’une petite fille de 4 ans, Nell, débarquée toute seule d’un bateau en Australie, avec pour seul bagage une petite valise blanche. Arrivée à l’âge adulte, dans les années 70,  Nell va partir à la recherche de ses origines. De nos jours, sa petite-fille, Cassandra, hérite de sa grand-mère un cottage en Angleterre, et va reprendre l’enquête laissée en suspens. Au coeur de l’intrigue, un livre de contes écrit par une certaine Eliza Makepeace, dont l’histoire, au début du siècle, constitue la troisième voix de ce roman choral. Un très beau roman comme je les aime : passionnant, mystérieux, gothique avec son lot de manoirs anglais, de jardins secrets, de labyrinthes cachés, de secrets de famille inavouables, et de fantômes.

Avec Les Heures lointaines, Kate Morton semble reprendre les mêmes ingrédients, j’attends donc avec impatience de déterrer encore de vieux secrets enfouis sous de vieilles pierres  : "Tout commence par une lettre égarée pendant près d’un demi-siècle et qui ne parviendra que bien des années plus tard à sa destinataire… Lorsqu’elle reçoit un courrier en provenance du Kent qui aurait dû lui arriver cinquante ans auparavant, Meredith Burchill révèle à sa fille Edie un épisode de sa vie qu’elle avait gardé secret jusqu’alors. En septembre 1939, comme beaucoup d’autres enfants, Meredith avait été évacuée de Londres et mise à l’abri à la campagne. Recueillie par des aristocrates du Kent dans le château de Milderhurst, elle était devenue l’amie de l’excentrique et talentueuse Juniper, la cadette de la famille. Pourquoi Meredith a-t-elle dissimulé son passé à sa propre fille ? Et pourquoi n’est-elle pas restée en contact avec Juniper, devenue folle après avoir été abandonnée par son fiancé ? Afin de reconstituer le puzzle de son histoire familiale, Edie se rend au château de Milderhurst dont les vieilles pierres cachent plus d’un secret." (source : Amazon.fr)

L’Appel de l’ange de Guillaume Musso

Guillaume Musso c’est un peu mon petit plaisir coupable, comme quand je me surprends à regarder un épisode des Feux de l’Amour quand je suis en congé maternité.

J’ai lu beaucoup de ses romans et pourtant, à part peut-être pour un ou deux, je suis incapable de dire ce que raconte chacun – il faut dire que les titres Seras-tu là ?, Parce que je t’aime, ou encore Je reviens te chercher… ne sont pas des modèles de créativité – . Mieux, quand j’en relis le résumé, je ne me souviens même plus du fin mot de l’histoire. De la littérature vite lue, vite consommée, vite appréciée, vite oubliée, et pourtant j’y reviens quand même parce que l’été c’est sympa.

La Parole perdue de Violette Cabesos et Frédéric Lenoir

 Ce livre est plus ou moins la suite de La Promesse de l’Ange que j’ai lu il y a des années. Dans la vague des nombreux thrillers ésotérico-historiques sortis dans la foulée du Da Vinci Code, j’avais à l’époque beaucoup aimé celui-ci. Une histoire très prenante et au final très émouvante. Deux histoires, une qui se déroule de nos jours et une autre mille ans plus tôt, au Moyen Age. Les deux intrigues finissent par se rejoindre, avec au coeur de l’énigme le Mont Saint-Michel, et les secrets des bâtisseurs de cathédrales.

La Parole perdue reprend plus ou moins la même recette : on retrouve Johanna, l’archéologue héroïne de La Promesse de l’Ange, la basilique de Vézelay remplaçant le Mont Saint-Michel et l’époque romaine et Pompéi remplaçant le Moyen Age. Cet été, c’est officiel je reste en mode vieilles pierres.

Petit aparté : de Frédéric Lenoir – philosophe et historien des religions -, je ne saurais que conseiller la lecture du roman L’Ame du monde, qu’un ami m’a prêté il y quelques temps. Un petit conte initiatique qui, à partir de l’essence de différentes spiritualités, en extrait les clés de la sagesse universelle. Des mots qu’il est presque urgent de lire de nos jours…

Et vous ? Quelles vacances littéraires avez-vous prévues cet été ?

 


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