Le développement de la pratique du roller urbain touche aujourd’hui l’ensemble des agglomérations françaises. Loin d’être un effet de mode, il correspond à une évolution de notre société, à la recherche de moyens de locomotion plus respectueux de l’environnement, sains et socialement peu coûteux.
Ainsi, sur 3 millions de patineurs dans l’hexagone, l’INSEE en recense 1,3 millions qui utilisent leurs rollers dans leurs déplacements quotidiens.
Bien qu’en dehors des sentiers traditionnels suivis par notre Fédération, il était important de nous saisir de cette problématique et de pouvoir représenter ces nouveaux usagers. Assimilés aujourd’hui à des piétons, ils ne disposent pas d’un statut approprié dans le Code de la Route. En effet, avec une vitesse de croisière de 20 km/h environ, on comprend bien que l’utilisation des trottoirs ne se fait pas sans difficulté.
En avril 2006, le Ministère de l’Equipement a initié un groupe de travail appelé Code de la Rue. Il vise, en concertation avec les associations d’usagers, à opérer un toilettage de la réglementation en vigueur pour faire plus de place aux déplacements doux. C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que la FFRS participe à cette initiative.
Le 9 janvier dernier, une étape importante a été franchie avec l’accord officiel du Ministère pour engager une réforme de notre statut. Il ouvre la voie à des avancées significatives qui permettront d’accompagner l’essor du patin à roulettes.