La méfiance des opérateurs face à l’infrastructure algérienne

Alors que le Maroc envisage d’ouvrir la voie à la technologie 4G permettant aux utilisateurs d’appeler maroc pas cher, l’Algérie est en pleine remise en question. Les conditions actuelles du marché de la téléphonie mobile dans le pays ne sont pas favorables à une diversification des bouquets de services des opérateurs cellulaires. C’est du moins ce qu’il ressort de la conférence de presse organisée par Zhao Ling, PDG de Huawei.

Zhao Ling, le PDG de la firme chinoise de téléphonie mobile, Huawei, a profité de la conférence de presse qu’il a tenue récemment pour partager son analyse du marché algérien. Selon l’entrepreneur, le manque d’infrastructure constitue un problème majeur pour la mise en place de la solution 3G sur le territoire ; celle-ci est pourtant nécessaire pour téléphoner moins cher à l’étranger. Les équipements en place actuellement sont obsolètes et ne conviennent qu’à la solution 2 ou 2,5G. Quoi qu’il en soit, la firme se dit prête à financer les travaux d’installations nécessaires au déploiement du 3G dans le pays.

Alors qu’Huawei n’est présente sur le marché des Smartphones que depuis une année, il envisage de se frayer un chemin dans ce secteur.

En réponse à la question d’un journaliste, l’homme fort d’Huawei estime que son entreprise peut exercer librement ses activités dans le pays, malgré les allégations lancées à l’encontre de la marque. « Nous nous conformons aux lois en vigueur dans le pays lorsque nous avons lancé nos appels internationaux et la mise en œuvre d’une interdiction est une décision inappropriée », martèle Zhao Ling.

Dans la même foulée, Huawei envisage de devenir une référence dans le marché du Smartphone en Algérie. XoDis sera le distributeur officiel de la marque. Les prix seront situés autour de 3000 à 5 000 Dinars.

Trois gammes vont être disponibles : MBB (Mobile BroadBand), Home Device et le Handset. Ces téléphones intelligents permettront aux abonnés d’appeler algerie mobile pas cher.