Celle-là n'est pas toute fraiche, elle date de 2003 mais reste furieusement d'actualité. Elle m'avait échapé. (Source : Ariège - courrier des lecteurs de la DDM)
Je me permets de vous raconter les mésaventures que je viens de connaître. Il y a quelques jours, revenant d'une randonnée pédestre dans le massif du Saint-Barthélemy, j'ai retrouvé ma voiture, immatriculée dans la Haute-Garonne, avec les quatre pneus crevés. Elle était pourtant garée sur un petit parking, au départ d'un sentier balisé, en bordure de la route qui mène aux Monts-d'Olmes et ne gênait donc personne, sauf, je le suppose, quelques ramasseurs de champignons. Il y a quelque temps, de retour de randonnée à l'étang du Sisca, j'ai retrouvé ma voiture garée à L'Hospitalet, en bordure de la RN 20, avec deux pneus crevés; c'était durant la période de pêche.
Que dois-je faire ?
Que dois-je faire? Faire immatriculer ma voiture en Ariège? Ne plus randonner à l'époque des champignons ni à celle de la pêche ni sans doute à celle de la chasse? Ou plutôt éviter désormais l'Ariège et ignorer volontairement ses artisans, ses commerçants, ses hôtels et ses restaurants mais aussi tous les sentiers balisés que les collectivités locales et les associations créent ou rouvrent avec passion?
Je sais qu'il n'y a pas des imbéciles que dans l'Ariège, mais je crois que ce département, sans doute plus que tout autre, a besoin de développer son tourisme et il faudrait le faire comprendre à tous ceux qui par bêtise appauvrissent encore davantage son économie (par exemple, la réparation des pneus m'a obligé à annuler le rendez-vous que j'avais pris en fin d'après-midi avec un artisan de Lavelanet. Quand reprendrai-je un nouveau rendez-vous? Jamais, peut-être). Ce n'est pas en s'en prenant aux Toulousains que l'Ariège s'en sortira.
Roland Azéma.
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