Il s’agit de pratiquer un exercice d’intensité modérée 3 fois par semaine au cours du deuxième et troisième trimestre de la grossesse pour réduire de moitié le risque de poids élevé à la naissance du nouveau-né, montre cette recherche menée auprès de 510 femmes enceintes « sédentaires », c’est-à-dire qui ne faisaient pas plus de 20 minutes d’exercice et moins de 3 fois par semaine.
Les participantes, réparties en 2 groupes, ont dû soit suivre un programme de formation de séances de 55 minutes d’aérobie- un type d’exercice efficace pour réduire la masse graisseuse et contrôler son poids-, d’exercices de force musculaire et de souplesse, 3 fois par semaine, de la 10-12ème à la 38-39ème semaine de grossesse, soit bénéficier des soins de suivi standards.
L’exercice physique ne réduit certes pas l’apparition de diabète gestationnel, mais diminue l’incidence de 2 risques majeurs associés, le poids trop élevé de naissance ou macrosomie (réduction du risque de 58%) et l’accouchement par césarienne (réduction du taux de 34%). De nouvelles données pour encourager la pratique – surveillée- de l’exercice physique pendant la grossesse pour combattre les effets négatifs du diabète gestationnel, si ce n’est le diabète lui-même.
Un exercice physique qui va permettre de mieux contrôler sa prise de poids, durant la grossesse, alors qu’un gain excessif de poids précoce fait aussi des bébés plus gros et plus gras, plus susceptibles d’entraîner une césarienne et à risque triple d’obésité plus tard dans la vie.
Un exercice physique bénéfique à la santé cardiovasculaire de la mère comme de l’enfant, car il permet de diminuer le rythme cardiaque du fœtus un effet qui persiste environ un mois après la naissance.
Source: British Journal of Sports Medicine doi:10.1136/bjsports-2012-091788Exercise during pregnancy and gestational diabetes-related adverse effects: a randomised controlled trial(Visuel © Zsolt Bota Finna – Fotolia.com)