«Docteur, je veux changer. Dites-moi pourquoi je ne partage pas l'enthousiasme de mes congénères pour le camping?»
Si ça se soignait par des pilules, j'en prendrais bien volontiers pour au moins essayer de faire du camping.
Et voilà, direz-vous! C'est parce que tu en as jamais fait que tu n'aimes pas ça! Oui, mais je ne vois aucune raison d'en faire, pas même une fois pour essayer.
Mes principe de base en vacances sont durs à battre:
- être aussi confortable sinon plus qu'à la maison (sinon, à quoi bon!)
- éviter autant que possible de cuisiner / faire la vaisselle / me donner du trouble
Alors, la tente, le ti-poêle, les chiottes, le stock à apporter, le risque de pluie... tout ça, c'est trop pour moi. (Au moins, je me connais, j'irai pas faire suer la cavalarie avec ma baboune pendant 3 jours au fond d'un bois!)
Je ne recherche pas la compagnie des bestioles en vacances - qu'elles soient de type insectes ou bêtes sauvages, ni la promiscuité (la roulotte, oubliez ça même si c'est plus confortable = y'en a une autre parkée pas loin! Aaaahhhhh!).
J'aime aller marcher, explorer, observer la nature sans ressentir le besoin de m'y coucher. J'aime parler aux gens 5 minutes, pas me faire de nouveaux amis collants (laissez-moi tranquille, je suis en vacances!)
J'aime me retrouver en cocon avec TriplePapa et les enfants. Une chambre d'hôtel ou la location d'une maison/chalet comble entièrement mes besoins de confort et d'isolement (et c'est encore mieux s'il y a une piscine et un lave-vaisselle!).
Alors, est-ce que ça se soigne? Croyez-vous être capable de me convaincre d'aller en camping avant ma mort (et si, possible, avant l'apparition de mon arthrite!)? Avez-vous des spots «tout confort» à me suggérer? (ça existe juste pas chose, ça s'appelle un chalet!!)