Cocktail délirant…
On s’était dit que ça serait fun de monter tout au nord de l’île du Sud à Cape Farewell et de courir sur la plage à la rencontre des otaries à fourrure qui habitent par la bas. Comme ça, ça donne envie non? Surtout qu’il fait beau ici, genre un beau mois de Novembre.
Donc, motivés par notre programme du lendemain, on se fait quasi 100 bornes de nuit pour arriver tout en haut à Farewell Spit. On avait prévu d’aller au petit camping du coin, tout petit mais à 5min à pied des départs de rando – mais oh, surprise – le camping est fermé en basse saison. Tant pis, on continue un poil plus loin, vers un nouveau éco-camping qui vient d’ouvrir ses portes sur la plage Wharariki. 6 km de route non goudronné, on arrive toujours en pleine nuit (20h…) aux portes du camping. Personne. On sort, on va voir…C’est ouvert. On a qu’à s’installer où on veut, on paiera ensuite. Mais au moment d’entrer, la Madame arrive
Une jeune femme bien sympathique vient nous accueillir et nous annonce les tarifs…Oups, c’est cher! Bon tout est cher en NZ, et on essaye de faire un max de camping sauvage pour ne pas payer leur camping juste pour poser 4 roues… Mais là pas le choix, on a besoin de l’électricité et le camping sauvage est interdit dans le coin. Bon on y go, on crache nos $40NZD et on va s’installer et pomper toute l’électricité qu’on peut!Non, on est des gentils
Après une nuit tranquille au bout du monde, nous nous réveillons tout secoués..au sens littéral! Le Camping car bouge!! Tremblement de terre??? Nope, rien de grave..le cheval du coin se frotte tranquillement le dos sur notre camping car…Ca a l’air pas mal comme grattoir apparemment! Tant mieux pour lui
Nous voilà tout bien réveillés pour notre petit déjeuner, tartine de nutino, thé et jus de fruit! Hop, on se prépare pour notre footing matinal.
Le temps a l’air un peu maussade ce matin, mais on voit le soleil qui veut sortir de la brume matinal, donc c’est parti!
En passant, on dit bonjour aux poules et au paon qui nous snobent, et on part à la conquête des dunes de sables, au milieu des prés de moutons, puis de la forêt et enfin sur la plage, nous courrons vers la mer…Bon, il fait froid en fait..et surtout, bah il crachine, et p****, ça mouille! Mais, bon c’est zoli….
Allez, maintenant, le moment est venu de débusquer de l’otarie quand même, depuis le temps qu’on veut les voir, ces cousines de celles des Galapagos!
On court à droite, on court à gauche, on rentre dans une caverne…Niet, nada, quedal…
Bon, on continue encore un peu…et là, dans une piscine…y’en a une qui se mouille tranquillement… hop elle disparait dans une grotte, plus au fond. Petit problème, entre nous et la grotte…bah un bras de mer.
Un problème, non, pas de problème ! , nous sommes des Warriors, non?
Comme en plein été, j’enlève mes baskets et mes chaussettes et je traverse ce bras de mer, pieds nus, comme si de rien n’était…enfin presque, je ressors avec les pieds bleus quand même mais tout va bien.
Nico, en warrior d’un autre genre se lance dans des sauts de l’ange…plus ou moins réussi…
Les pieds quasi aussi sec qu’avant, on tente de voir dans la grotte, mais on ne voit rien, et on ne veut pas les déranger (enfin, on est surtout deux gros trouillards qui on a pas envie de se faire attaquer par une colonie d’otaries!).
Revigorés par notre découverte, on continue un peu vers une autre grotte, plus près de la mer…au cas où elles soient reliées entre elles (les grottes)…
Mais Nico a oublié qu’on était à la mer, et donc que l’eau, bah elle fait des vagues et donc, des fois, elle monte un peu…Du coup, en catastrophe, le voilà à jouer au flamand rose…Un pied nu (parce que c’est un warrior quand même, juste 5s pour enlever chaussure et chaussette) et l’autre en l’air basket au pied. 10s plus tard, nous voilà donc tous les deux pieds nus, en short au milieu de l’eau de mer à quoi, 8°c, sous la pluie, en plein vent à la recherche des otaries!!! On est quand même un peu fou non?
Bon, allez, pour la petit histoire, nous avons bien fini par les voir…et pas du tout là où on pensait..On rentrant (toujours pieds nus!), on longeait une rivière (un bras de mer), et là, Ô surprise, d’abord une otarie qui joue toute seule, puis deux, un peu plus loin, qui nous font des cabrioles juste pour nous, les deux seuls péquenots à avoir oser braver les éléments!
Pour finir, a bien eu notre récompense et on a pu les voir s’amuser pendant un bon quart d’heure avant de se dire qu’on aller quand même attraper la crève ici sous la pluie. Surtout, qu’une heure plus tard, le soleil avait réussi sa percée…et qu’on se baladait sur le Farewell Spit sous le soleil…
Enfin, voilà la petite histoire du Nord de l’île du sud
Ciao les amis. 00