Après Sarkozy, Fillon fait pénitence

Publié le 26 avril 2008 par Juan
Dans un entretien au Journal du Dimanche le 27 avril, François Fillon avoue quelques tensions avec le Président.
Coupant court aux rumeurs de mésentente, Nicolas Sarkozy a parlé de vous comme d'un "bon premier ministre" avec lequel il dit travailler "la main dans la main". Un service minimum?
Nous vivons une situation étrange où quand le Président a des paroles aimables à l'égard de son premier ministre, c'est insuffisant, et quand il n'en a pas c'est que notre relation est difficile. Nous avons, avec Nicolas Sarkozy, une relation confiante, ancienne, qui résiste à la gravité de sa charge et aux exigences de ma fonction. Le Président me connaît assez pour savoir que je suis fidèle, loyal, sans être courtisan. Qu'il y ait eu, entre nous, des moments de tension compte tenu de la charge de travail qui est la nôtre, c'est normal. Qu'il y ait eu des débats préalablement à l'élaboration de positions communes, là aussi, c'est normal.
Il déclare connaître sa feuille de route, contrairement à ce qu'il laissait entendre mercredi dernier, la veille de l'intervention présidentielle à la télévision. Qu'importe.
Vous réclamiez une feuille de route. L'avez-vous aujourd'hui?
La feuille de route, je la connais.
Il confirme à Martin Hirsch que le coût du RSA viendra en déduction des dépenses sociales actuelles. Voilà l'information essentielle !
"la France est un des pays qui a les dépenses sociales les plus élevées au monde, il n'est pas question d'augmenter leur volume. "
Il est bon de clarifier, quitte à décevoir.&alt=rss