Il a créé ce modèle parce qu’il s’attendait à ce que la main invisible du marché donne les meilleurs résultats. Si on demandait aux dirigeants de la société d’agir égoïstement, disait-il, ils dirigeraient leurs divisions rationnellement, ce qui profiterait à la performance globale.Résultat ? D’étonnants effets pervers. Par exemple, il a fallu équiper chaque unité d’un comité de direction complet. Ce qui coûte cher. On a donc réduit le salaire du management intermédiaire. Les unités sont entrées en guerres les unes avec les autres. Chacun a essayé de faire porter ses coûts par les autres, et personne n’a plus voulu investir dans ce qui pourrait rapporter au groupe…
C’est beau l’idéologie…