Quatrième de couverture :Le narrateur, âgé d’une trentaine d’années, vit à Paris. Il vient de rompre avec sa compagne. Mais son obsession, c’est le Produit, ce satané Produit dont il est dépendant et qu’il voudrait absolument arrêter de consommer. Il s’efforce de penser à autre chose, mais sans cesse revient en lui la sensation de dépendance. Peut-être un changement d’air pourra-t-il l’aider ? Il décide de partir pour New York, chez un couple d’amis qui sont un peu ses parents adoptifs depuis l’enfance. Ceux-ci, inquiets de son état physique et mental, l’emmènent passer quelques jours à la campagne, au bord de l’Hudson. Bientôt, c’est le retour à New York, puis à Paris. Avec le même souci, et un seul espoir : se délivrer du Produit.
Le livre est le journal de bord de la souffrance créée par le manque, peu à peu compensée par l’écriture. La littérature prend alors une dimension cathartique, elle seule semble à même de sauver l’auteur, qui mène son récit dans une langue nerveuse, irritée, violente, presque syncopée parfois. On ne saura jamais ce qu’est le Produit. De sorte que ce premier roman devient celui de toutes les addictions.