Le Premier ministre François Fillon a affirmé que "quelques centaines" de clandestins allaient être régularisés. Oui, mais "pas plus". Sic.
"Nous sommes totalement opposés aux régularisations massives. Le président de la République a eu raison de dénoncer l'hypocrisie de certains chefs d'entreprise qui recrutent des clandestins pour, ensuite, demander leur régularisation. Le chef d'entreprise se doit de respecter la loi, comme n'importe quel Français. Quand il recrute un salarié, il doit vérifier s'il est en règle. [R]égulariser tous les salariés en situation illégale serait une incitation à les recruter plutôt que d'embaucher ceux qui ont des papiers. Ca serait la négation de toutes les lois de notre pays".
Le Premier ministre avoue donc qu'il va nier toutes les lois de notre pays en régularisant quelques centaines de clandestins, ce qui constitue tout de même une régularisation massive. 900 demandes de régularisation ont été déposées, ce qui fait bien "plusieurs centaines".