Après avoir dû affronter des personnages issus d’un roman lors du tome précédent, Superman se retrouve confronté à d’autres menaces toutes aussi originales. De vendeurs d’encyclopédies venus d’une autre dimension à une menace extra-terrestre qui transforme les enfants de Metropolis en insectes, en passant par un adversaire politique de Lex Luthor, L’Homme d’Acier a de nouveau du pain sur la planche.
Si l’originalité est à nouveau au rendez-vous et que la relation Clark Kent/Loïs Lane est développée de manière plutôt intéressante, je n’ai pas du tout accroché aux différentes intrigues. Joe Casey propose certes des menaces originales qui obligent Superman à réagir autrement qu’en utilisant sa force, mais j’ai trouvé l’ensemble assez lourd. Du Minuteman aux jumeaux, en passant par la ballade finale avec Loïs, ça ne m’a vraiment pas emballé.
Visuellement, Derec Aucoin livre un travail plus qu’honnête, avec un style légèrement rétro qui colle assez bien au ton du scénario. Les épisodes dessinés par Charlie Adlard (Walking Dead) sont également très corrects, même si ce sont surtout les couvertures de Lee Bermejo qui ont attiré mon regard.
À réserver aux fans de Superman !