Chaque commerçant à ses arguments pour vendre, mais là nous sommes revenus dans la grande période des charlatans digne des bons vieux westerns ! Certains n’hésitent pas à utiliser la crédulité, la prise de conscience ambiante et le bon cœur de leurs clients, pourvu qu’ils achètent.
Quelques commerçants qui ont pignon sur rue ont des arguments publicitaires mensongers qui en deviennent injurieux pour les associations (certaines partenaires) qui perdent leur crédibilité ! Le monde va mal, tout les gens le savent : la terre est malade, on nous fait manger n’importe quoi, nous sommes presque tous allergiques, des enfants travaillent (encore et toujours) pour de grosses enseignes, etc, etc. Mais c’est dans notre façon de vivre et de consommer que nous pouvons TOUS atténuer cet engrenage. Le Bio, les associations, le commerce équitable et j’en passe sont devenus un business, c’est la nouvelle ruée vers l’or !
Sachez, chers lecteurs, que les produits textiles (comme les tee-shirt) qui ont droit à l’appellation bio sont ceux marqués du label Oeko-Tex 100 ou/et 1000, et seulement ceux-là (comme le logo AB pour l’alimentaire), que l’encre bio n’existe pas (encore), une encre à base d’eau (qui se dégrade au bout d’une dizaine de lavages) utilisée notamment (et obligatoirement à cause des allergies) pour la sérigraphie de vêtements pour bébé oui, mais bio non. Certains bons sérigraphes font attention et achètent des produits complémentaires non toxiques, recyclent les contenants et leurs contenus, mais c’est tout ce qu’un commerçant textile honnête peut vous garantir.
Concernant les produits cosmétiques et corporel bio, ce que j’appelle le bio-futile pour certains, ça n’existe pas non plus : ils peuvent être faits à base de plantes, sans ajouts chimiques et de mélanges de synthèse, mais ne peuvent pas avoir l’appellation bio pour la simple et bonne raison que l’eau utilisée pour ces produits n’est pas certifiée bio (ben oui, les pluies acides, les nappes phréatiques,… la terre est malade on vous dit ! Et il n’y a pas de frontières pour la pollution…) Ils ne peuvent donc pas avoir de label. Cela me fait penser…Est-ce que le Label Bio serait un leurre ? Vu que les plantes poussent dans la terre (malade), que l’eau qui les arrose n’est plus de très grande qualité…. Les labels bio ne sont en réalité pas significatifs de pureté, mais certifient que les produits sont fabriqués, cultivés,…de la façon la plus naturelle possible.
Donc pour conclure sur le Bio, c’est en la respectant que vous aiderez à soigner votre planète, pas en faisant la fortune de certains commerces qui feraient mieux de se pencher sur la qualité de leur produits et de leur vitrine afin d’en faire leur vrai argument de vente.
Prochain post : comment profiter de l’engouement Ch’ti ou du malheur des Tibétains pour faire prospérer ses affaires ?…
Merci à Loguy pour l’illustration.