Là, j’ai prévu du Proust (jamais réussi à dépasser les 10 premières pages de « Du Côté de chez Swann », on verra si cet été sera le bon pour aller plus loin), et du Paris-Paris (« Paris Revealed » de Stephen Clarke, un auteur américain parisien qui croque les français avec beaucoup d’humour et de vérité, en VO please – oui je suis snob, et « Dessine-moi un Parisien » de Olivier Magny, je l’ai déjà offert à plusieurs copains, c’est paraît-il très drôle).
(Donc oui, je suis en province pour un mois et mes lectures seront sur Paris. Moquez-vous, vous avez le droit, je suis ridicule.)
Évidemment, nous sommes ici sur un blog-pas-beauté mais qui parle quand même de beauté, donc après cette courte introduction, je vais vous parler de lectures beauté.
(Vous ne vous attendiez pas à autre chose de toutes façons.)
Un roman écrit par un grand Nez, un magazine Beauté vraiment pas comme les autres, et (tenez-vous bien, j’envoie du lourd) un guide minceur by Weight Watcher.
« La Note Verte » est un roman, probablement autobiographie à peine fictionnée, de Jean-Claude Ellena, l’un des parfumeurs les plus célèbres de notre Ere, actuellement chez Hermes (tellement célèbre qu’il est même en interview dans le tout premier numéro du Vanity Fair français, c’est vous dire).
J’ai trouvé ce roman intéressant non pas par son intrigue ou son style qui sont sommes toutes, disons... basiques, mais par la description des coulisses du développement d’un parfum, la démarche créative, par l’opposition (assez attendue mais intéressante) parfum « noble » de niche / parfum « mainstream » commercial (à ce sujet, je vous invite à relire l’interview du Nez Fabrice Olivieri ici), par la description très imagée et très émotionnelle d’odeurs… Un petit bouquin qui se lit facilement, rapidement, avec quelques passage vraiment émouvants - au sens où l’auteur arrive à y susciter de véritables émotions juste en décrivant quelques notes et sensations parfumées, et je ()remercie Sophie au passage de me l’avoir offert.
« Corpus » est un nouveau magazine créé par Victoire de Taillac, ex-attachée de presse de Colette, ex-créatrice de feue la Parfumerie Générale (l’une des pionnières sur le marché de la cosmétique de niche), ex-plein d’autres choses (l’avant-dernière fois que je l’avais vue, Victoire avait repris avec son mari la marque de bougies Cires Trudon, qui depuis a cartonné, puis a été revendue car ils ont un nouveau projet beauté qui devrait voir le jour à la rentrée), blogueuse (« The French Beauty Club »), lectrice de (dé)maquillages (comme vous ;)) et « Gypsetteuse », aussi (j’ai appris ça en lisant Stylist, ça veut dire en gros jet-setteuse bohème toujours en voyage à travers le monde - non moi non plus je ne connaissais pas ce qualificatif il y a un mois).
Corpus, c’est un semestriel haut de gamme, qui traite de la beauté de manière très intellectuelle, pas au sens prétentieux du terme (je vous vois venir), mais au sens culturel, artistique, scientifique, symbolique, psychologique… avec pour chaque numéro une thématique (la couleur, pour ce premier opus). Un magazine très pointu qui ne parlera pas à tout le monde, qui n’est pas toujours facile à lire tellement il est dense (pas pour la plage, et à parcourir en plusieurs fois), et très beau, tant en terme d’écriture que de graphisme et photos. Pour les passionnés, donc !
« Mon cahier Weight Watcher » n’a rien à voir avec les deux précédentes lectures, mais j’ai trouvé ce petit guide (que j’ai eu lors de la dernière Gamon Gilrs Party) plutôt bien fait, déculpabilisant, avec des conseils faciles à suivre.
Voilà pour mes dernières lectures « beauté ». Et si vous avez des bouquins-pas-beauté à me conseiller pour la suite de mes vacances, je suis prenante ! Les 3 que je vous ai cités en introduction ne vont pas faire long feu…
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