Une adolescente est kidnappée par un tueur en série. Pour la sauver, une opératrice d’un centre d’appel d’urgences va affronter ses propres peurs liées à une tragédie de son passé. Leur seul lien : un téléphone portable. Une course contre la montre commence… Chaque appel pourrait bien être le dernier.
The Call est un vrai cas d’école qui pose et répond à la question: comment foirer complètement en 30 minutes un film qui tenait largement ses promesses dans sa première heure?
Alors que le film était promis à Joel "la Bouse" Schumacher, le projet parvient finalement au réalisateur de l’excellent The Machinist, Brad Anderson. A priori, le spectateur ne perd pas au change!
La première heure de ce thriller nous le confirme, partant d’un postulat assez original. L’héroïne est opératrice d’un centre d’appel du 911 et se retrouve avec la victime d’un kidnappeur au bout du fil. Menée avec beaucoup d’efficacité, cette partie est vraiment haletante d’autant que la jolie Halle Berry ne peut pas faire grand chose à part rassurer la victime et faire marcher son ciboulot pour faciliter le repérage de la jeune fille. Et puis patatras, ce qui devait arriver arriva: au bout d’une heure, le personnage incarné par Halle Berry quitte sa place, part à la recherche du maniaque et le film tombe dans le ridicule vu et revu maintes fois dans ce type de film. Et en guise de conclusion, un final bien réac, à l’Américaine quoi!
NOTE: 4/10