La question comme un fonds Vertigineux d’errance Un trait de trahison A notre intelligence Une plaie suintante Dans l’Histoire héritée Un cancer d’épouvante Qui s’est fossilisé.
La question lancinante Dans les mémoires d’Alger Nauséeuse, écœurante Si longtemps éludée. Des relents de brûlures De décharges zébrées L’orageuse torture Dans la torpeur d’été…
La question sans réponse Si ce n’est l’abjection D’une guerre qui annonce Ses envies d’oppression. L’intense pourriture Gangrénant les galons Multiplie les ratures D’une armée sous tension.
La question systémique En réponse aux affronts Des fléaux islamiques Noirs de libération. Du talion dans les veines La peur à fleur de peau En réfèrent aux gégènes Planquées sous le boisseau.
La question dans les mots Qu’Alleg allégua tant Pour dénoncer les maux De piteux combattants D’une cause perdue Mais dont l’inanité S’est nourrie de chairs crues
Et de destins broyés.