Il y a un mois, je râlais parce que la météo restait calée sur une fin d’hiver n’en finissant pas et aujourd’hui je suis à deux doigts de rouscailler parce que j’ai trop chaud. Pour l’instant je me retiens car le pire est à venir avec un épisode caniculaire à l’approche, dixit madame météo.
Pour combattre les suées envahissantes j’ai déjà enclenché le plan au sec. Après l’aération complète de l’appartement aux aurores, stores et volets sont abaissés ou refermés, fenêtres closes. La pénombre ambiante calme et repose les yeux ce qui induit un effet psychologique rafraîchissant.
Comme un phoque sur son rocher je ferais du gras s’il ne fondait aussitôt, absorbé dans les plis de mon mouchoir épongeant mon front. Quand des images de banquise me viennent à l’esprit, c’est le signe d’un début de surchauffe. Il est temps alors, de me trainer jusqu’à la salle de bain pour m’ablutionner et refroidir le sang dans les tuyaux.
Alentour le silence s’est imposé. Entre ceux qui sont déjà partis en vacances et ceux qui restent terrés chez eux, les motifs de ramdam se sont évaporés. Même les pies ne la ramènent plus, blotties dans la ramure, attendant des heures plus favorables.
L’après-midi, après avoir émergé d’une sieste comateuse, je branche la télé et le son en sourdine, je regarde d’un œil éteint, les coureurs du Tour de France se démener dans les cols. Leurs efforts démesurés compensent largement mon apathie feignante.
Seul, le bruit des glaçons dans mon verre de citronnade, m’arrache un soupir de félicité et redonne un peu de vie à mon corps alangui.
Il y a un mois, je râlais parce que la météo restait calée sur une fin d’hiver n’en finissant pas et aujourd’hui je suis à deux doigts de rouscailler parce que j’ai trop chaud. Pour l’instant je me retiens car le pire est à venir avec un épisode caniculaire à l’approche, dixit madame météo.
Pour combattre les suées envahissantes j’ai déjà enclenché le plan au sec. Après l’aération complète de l’appartement aux aurores, stores et volets sont abaissés ou refermés, fenêtres closes. La pénombre ambiante calme et repose les yeux ce qui induit un effet psychologique rafraîchissant.
Comme un phoque sur son rocher je ferais du gras s’il ne fondait aussitôt, absorbé dans les plis de mon mouchoir épongeant mon front. Quand des images de banquise me viennent à l’esprit, c’est le signe d’un début de surchauffe. Il est temps alors, de me trainer jusqu’à la salle de bain pour m’ablutionner et refroidir le sang dans les tuyaux.
Alentour le silence s’est imposé. Entre ceux qui sont déjà partis en vacances et ceux qui restent terrés chez eux, les motifs de ramdam se sont évaporés. Même les pies ne la ramènent plus, blotties dans la ramure, attendant des heures plus favorables.
L’après-midi, après avoir émergé d’une sieste comateuse, je branche la télé et le son en sourdine, je regarde d’un œil éteint, les coureurs du Tour de France se démener dans les cols. Leurs efforts démesurés compensent largement mon apathie feignante.
Seul, le bruit des glaçons dans mon verre de citronnade, m’arrache un soupir de félicité et redonne un peu de vie à mon corps alangui.