Par les beaux soirs d’été, en liberté sur les sentiers forestiers…

Publié le 20 juillet 2013 par Chantalserriere

Emprunter les chemins de la liberté, ces sentiers tranquilles au coeur des forêts protectrices, observer couleuvres endormies, Par les beaux soirs d’été, en liberté sur les sentiers forestiers… orvets amoureux, limaces et escargots et même ce blaireau incrédule

Par les beaux soirs d’été, en liberté sur les sentiers forestiers…

à la tombée du jour et se remémorer en chantant avec Robert Charlebois, les vers d'un tout jeune homme appelé Rimbaud:

Par les beaux soirs d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds
Je laisserai le vent baigner ma tête nue...

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien...
Mais un amour immense entrera dans mon âme :
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme !

Lorsque Arthur Rimbaud envoie ses vers à Théodore de Banville, le 20 avril 1870, il a 16 ans et, se présentant, se vieillit d'une année!

Mais, au lever du jour, toujours faire sienne l'exhortation de Thoreau:

" A quoi bon emprunter sans cesse le même vieux sentier ? Vous devez tracer des sentiers vers l'inconnu. Si je ne suis pas moi, qui le sera?"

A moi, à nous, à vous, donc, le choix de ce chemin à défricher qui mène au lendemain...