Rien de nouveau? Ou plutot si: pour la premiere fois de la saison les quatre meilleurs mondiaux se retrouvent en demi-finale d'un Masters Series.Traditionnellement Monte-Carlo sert de repetition generale a un mois de Rolland-Garros et cette annee on guettait l'etat de forme des uns et des autres: Federer aurait-il retrouve une forme suffisante pour vaincre enfin a Paris? Nadal regne-t-il toujours sur la terre battue? Djocovic va-t-il s'emparer de la couronne chancelante de Federer? Que deviennent les armadas espagnoles et argentines?
On se croirait revenu un an en arriere, quand Nadal et Federer s'etaient logiquement retrouves en finale. Ils sont de retour. Nadal n'a fait qu'une bouchee du redoute Ferrer et Federer a vaincu sa bete noire, Nalbandian, et l'a meme proprement ecrase dans les deux derniers sets. Les deux autres demi-finalistes sont tout sauf des surprises: Djocovic montre qu'il est tout terrain. Davydenko fait du Davydenko, a coup de diagonales et de longs de ligne implacables.
? Des revelations? Non. Les inevitables espagnols et argentins, les Ferrero, Acasuso, Chela etc. ont disparu les uns apres les autres ils reviendront vous bercer a Rolland-Garros. Les Russes, Youznhy, Andreev et Tursunov, se sont etripes dans un coin du tableau, c'est pourquoi il n'en reste plus qu'un.
J'allais oublier les Fran: ils sont sur terre battus, irremediablement battus. Ni les vieux ni les jeunes, ni les etoiles montantes ni les vieilles lunes, personne n'a brille. Seuls les deux divas, Monfils et Gasquet, ont trouve quelqu'un a battre avant de se faire proprement ejecter. A quel espoir se raccrocher? A un retour de flamme de Gasquet ou Tsonga plutot a l'epopee d'un second couteau qui se faufilera entre les crocodiles hispaniques pour atteindre la deuxieme semaine et tomber en brave devant un cador. On en salive deja d'envie!