Un tel Comité d’urgence n’avait pas été réuni depuis la grippe porcine H1N1 en avril 2009. L’Organisation mondiale de la Santé avait motivé, il y a une semaine, la réunion de ce Comité pour faire le point sur le nouveau coronavirus MERS-CoV. Cette initiative extrêmement rare de l’OMS, prise en cas de risque de pandémie et de nécessité éventuelle de réponse internationale coordonnée, appelée techniquement Public Health Emergency of International Concern ou PHEIC n’avait, la semaine dernière, aboutit à aucune conclusion. En plus des membres du Comité d’urgence, un expert auprès du Comité 1 a participé à la réunion. Au cours de cette seconde réunion, par téléconférence, plusieurs pays étaient représentés dont la France, l’Allemagne, l’Arabie saoudite, l’Italie, la Jordanie, le Qatar, le Royaume-Uni et la Tunisie.
Si le Comité a décidé à l’unanimité qu’au regard des informations désormais disponibles et en appliquant une méthode fondée sur l’évaluation du risque, les conditions d’une urgence de santé publique de portée internationale ne sont pas réunies pour l’instant, un certain nombre de questions subsistent et des avis techniques restent à étudier sur, l’amélioration de la surveillance et des modes de diagnostic, les mesures de prévention en particulier à destination des voyageurs, la lutte et la prise en charge clinique, et enfin l’amélioration de la collecte des données.
Un nouveau Comité d’urgence sera réuni en septembre.
A ce jour, l’OMS a été informée au total de 82 cas confirmés en laboratoire d’infection par le MERS-CoV, dont 45 décès. Alors que 66 de ces cas ont été signalés en Arabie Saoudite, le ministère saoudien de la santé vient de restreindre l’obtention de visas pour les pèlerinages de la Mecque.
Source: Communiqué OMS (visuel NIH)