Le prototype du test est de la taille d’une petite boîte, capable de détecter E. coli avant que la viande ne soit transformée. Il s’avère sensible, peu coûteux et plus rapide que les modes d’analyses actuels.
Son objectif surtout, être simple d’utilisation dans les usines de transformation des aliments : Il s’agit de mettre l’échantillon de viande dans une machine, d’appuyer sur un bouton et les résultats sont disponibles en moins d’une heure. Le dispositif effectue des millions de copies des gènes de l’échantillon de viande pour identifier la présence de la bactérie E. coli. Une sorte de « Xerox moléculaire », explique Linda Pilarksi, l’un des principaux chercheurs. La technologie, moléculaire, permet de tester pour l’E coli, les toxines et les gènes qui permettent aux bactéries de coller à la viande.
Consommer de la viande en toute sécurité : Un test qui permettra, a minima aux Canadiens de se sentir plus en sécurité lorsqu’ils consomment de la viande et mais aussi au pays d’apporter des garanties de contrôle et de sécurité sur les produits exportés. Car ce test rapide peut être effectué dans l’usine de transformation même, sans expertise technique particulière et apporter ainsi à l’industrie alimentaire un nouvel outil de décision, rapide en cas de problème de sécurité.
L’application de la technologie à E. coli n’est qu’un début et les chercheurs prévoient d’adapter la technologie à d’autres pathogènes d’origine alimentaire.
Source: University of Alberta UAlberta researchers develop E. coli test for food processing facilities