Les lectures se suivent et ne se ressemblent pas ! C’est bien là l’un des atouts de la littérature, pour notre plus grand plaisir bien sûr…
Avec Yoko OGAWA, nous partons au Japon pour suivre le parcours initiatique de deux jeunes filles.
Tomoko, d’une part, dont le père est décédé d’un cancer. Sa mère, couturière, reprend ses études pour évoluer professionnellement dans le domaine de la couture. Cette formation a lieu à Tokyo. Tomoko sera accueillie, le temps de cette formation, par l’une de ses tantes.
Mina, d’autre part, qui n’est autre que la fille de cette tante en question.
Avec l’arrivée de Tomoko dans cette famille, c’est l’apprentissage des codes d’un nouveau mode de vie qui commence, c’est aussi une très belle complicité entre les deux jeunes filles qui s’engage, et puis, la découverte de chacun des membres de la famille, y compris Pochiko, cet hippopotame nain venu du Libéria.
Avec Yoko OGAWA, vous pouvez compter sur une écriture poétique et des histoires à l’allure de fables.
J’ai particulièrement été sensible à celle de Mina, collectionneuse de boîtes d’allumettes avec un très beau secret. Vous qui êtes sensible aux mots, vous ne serez pas déçu (e) ! Je ne vous en dirai pas plus !
J’ai été très émue par le portrait de la grand-mère Rosa, la place du maquillage dans sa vie, son exil, et me suis remémorée les évènements des Jeux Olympiques de 1972 à Munich…
Un très beau moment de lecture, encore !
Annie