Le pen en remet une grosse couche bien grasse

Samedi 26 avril 2008 10h35 - LE PEN EN REMET UNE GROSSE COUCHE BIEN GRASSE - politique Déjà comdamné en 1987 à 183 000 euros d'amende pour des propos négationnistes sur les chambres à gaz, Le Pen en remet une couche bien grasse sur "Le détail" des chambres à gaz, dans le magazine " Bretons" dont les journalistes lui on fait remarquer "que l'on a déporté des gens pour les amener dans des camps juste pour les faire tuer" Réponse de Le Pen : "Mais ça, c'est parce que vous croyez à ça. Je ne me sens pas obligé d'adhérer à cette vision-là. Je constate qu'à Auschwitz, il y avait l'usine IG Farben, qu'il y avait 80 000 ouvriers qui y travaillaient. A ma connaissance, ceux-là n'ont pas été gazés en tout cas. Ni brûlés."
Voilà comment on réécrit l'Histoire. Il y a donc à nouveau du procès dans l'air.
Après la défaite cuisante du FN aux municipales et ses difficultés financières, comment faire parler de soi autrement qu'en sortant des inepties défraîchies qui pourtant gardent une grande capacité de nuisance ?
Cette nouvelle sortie du leader d'extrême droite démontre surtout l'addiction à la notoriété de ceux qui craignent de la perdre et qui luttent pathétiquement contre l'oubli. Elle s'inscrit cependant dans une stratégie de préparation à la grande fête FN du premier mai, et a pour but principal de révigorer des troupes passablement claisemées. Grosse ficelle, qui hélas peut encore fonctionner, surtout après les déceptions des transfurges de l'extrême droite vers le sarkozisme.
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