On pourrait aussi parler d'Emmett Till, de Rodney King, Kenneth Chamberlain et de centaines d'autres cas. Il faudra maintenant rajouter le nom de Trayvon Martin.
"I don’t make the stereotypes, I just spot them" dit-on parfois.
Trayvon Martin n'a rien à se reprocher, il reste donc sur place et confronte Zimmerman.
Mais il est là tout le problème.
Qui agressait qui?
Se faire suivre parce qu'on incarne un stéréotype défavorable peut être une agression.
Répondre d'un coup de poing quand quelqu'un vous approche aussi.
Voilà pourquoi ceci n'est pas complètement un crime racial.
Mais c'est aussi un crime racial parce que le look du jeune Martin était celui du Gangsta. Un look chéri chez certains noirs des É-U.
Les médias ont beaucoup tenté d'influencer l'opinion public en diffusant largement des photos de Trayvon Martin vieilles de 7 à 10 ans. Quand il avait la bouille du petit enfant sage qu'il était. Mais depuis, il avait pris du volume, il faisait 6 pieds 2, était tout en muscles et avait eu de multiples problèmes avec la loi et l'ordre.
Mais on ne tue pas sous prétexte que l'autre a la tête de l'emploi.
"Kill him before he kills you" faisait dire Woody Allen au personnage de Mia Farrow dans Broadway Danny Rose en 1984. Celle-ci inteprétait une italienne trempée dans la Mafia. C'était d'une absurdité comique.
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