C’était la dernière fois que nous prenions la route vers une nouvelle destination.
Comme nous n’en avions pas eu assez, la route entre Phnom Penh et Siem Reap est, elle aussi, en travaux d’élargissement!
Le conducteur du mini van qui nous a pris en charge, n’a pourtant pas mis plus de temps que prévu, roulant à vive allure malgré la chaussée déformée et les multiples vélos, scooters, tracteurs, veaux, vaches et cochons. Un bon coup de klaxon, et que tout le monde se pousse s’il-vous-plait!
J’ai pris le parti de regarder par la fenêtre à ma gauche, plutôt que d’essayer de suivre la route en anticipant dans l’angoisse ses coups de freins intempestifs (et encore, c’est heureux quand il freine!).
La campagne est belle, et différente de l’Asie que nous avons vu jusqu’alors. Les villages que nous traversons, sont bordés de maisons en bois sur pilotis plus ou moins délabrées. Des bébés nus accroupis attendent des jours meilleurs.
La saison seiche leurs fond mordre la poussière, remplacée par la boue à la saison des pluies.
Le temps semble s’être arrêté la aussi, mais pas au bon moment, laissant les populations dans le désœuvrement.
L’arrivée à Siem Reap s’est finalement fait sans encombre, et je suis dans ma chambre d’hôtel climatisée et je…médite.
PS: pas de photo aujourd’hui, mauvaise connexion .