Naomi a 18 ans. Son bac en poche, elle quitte le sud de la France pour vivre sa vie sur ce grand territoire qu’est le monde. Ouverte, vivante, débrouillarde, elle a récemment choisi d’aller vivre à Bali ! Je vous propose d’en apprendre un peu plus sur Naomi à travers une petite interview car elle reviendra souvent – je l’espère – sur Balisolo pour nous raconter quelques extraits de sa nouvelle vie, partager ses combines d’expat’ ou simplement philosopher sur le voyage avec nous. Balisolo lui souhaite la bienvenue et lui souhaite une expérience de vie simple et extraordinaire à Bali !
Naomi, c’est à toi !
Canada, études, côte d’Azur et go to Bali !
Hello, je m’appelle Naomi, 18 ans (19, le 1er Octobre). J’aime la philosophie avant tout, puis le voyage et la musique (je joue de la flute depuis mes 11 ans, j’ai des bases de piano et de guitare, j’ai récemment commencé la batterie et j’aimerais aussi commencer le saxophone). En ce qui concerne la musique, j’aime de tout, le rock, le jazz, la techno, le rap etc. J’aime aussi, comme tout le monde, la photographie et le cinéma. J’adore l’art et les tatouages.
Je souhaite travailler dans l’humanitaire. Pour ça, je fais un BTS en Management des Unités Commerciales car il est possible de faire ensuite une belle formation pour devenir Assistant Chef de Missions Humanitaires mais pour être acceptée dans la formation, il faut avoir un diplôme dans le genre management et s’y connaitre un peu en mission, etc. Cette formation se rythme telle que 10 jours sur Paris de cours intensifs et 6 mois de mission à l’étranger. Et ça coûte très cher…. Je viens d’avoir mon bac L et continue mes études par correspondance (les établissements scolaires, ce n’est vraiment pas mon truc et je veux commencer à me faire de l’argent afin d’économiser pour m’investir dans des missions humanitaires dans des pays toujours « lointain » !
Je ne suis pas française mais 100% canadienne, de la partie anglophone, de Toronto précisément. Je suis arrivée en France il y a dix ans avec mes parents qui voulaient qu’on ait, mes frères, ma sœur et moi, une meilleure éducation, parler deux langues, grandir dans une culture moins « américanisée ». Ils adorent la France, j’ai grandi à Nice mais la Côte d’Azur, ce n’est vraiment pas mon monde, je ne m’y sentais pas bien, j’en pouvais plus de la mentalité « cannoise », il fallait que je me barre.Je pars donc ce vendredi 19 juillet à Bali et je n’ai aucun billet de retour !
Tu fais donc ton Balisolo ?
En effet je pars seule, je suis solitaire dans l’âme. J’ai organisé tout mon voyage assez facilement grâce à internet. Cela fait 3 mois que mon choix est définitif.
Pourquoi Bali parmi toutes les destinations du monde ?
Pourquoi Bali ? Je ne sais pas, je me suis réveillée un jour et je me suis dit Bali, je suis quelqu’un de très spontané. J’ai fait mes recherches et j’ai pensé que c’était l’endroit idéal pour moi, idéal pour commencer une nouvelle vie.
Je ne connais pas Bali, je n’y suis jamais allée. J’y vais pour changer de mode de vie, trouver la paix intérieur, continuer à philosopher, commencer à écrire mon livre et pour continuer mes étapes pour devenir maître de moi-même. A mon arrivée, j’ai un entretien d’embauche avec une galerie d’art assez connue et puis je dois visiter la chambre dans la maison qu’on m’a proposée. Les deux sont à Kuta.
Un job et une maison à Bali, déjà ?! Comment as-tu trouvé ces opportunités ?
Job, kitas, sponsor et persévérance!
C’était assez facile, j’ai tout simplement tapé « Bali Jobs » sur Facebook et j’ai de suite cliqué sur « j’aime » pour toutes les pages existantes puis envoyé mon CV à chaque annonce possible ! Certes, j’ai eu peu de réponses en retour car, pour les expatriés, c’est un peu compliqué vu qu’il faut un KITAS (visa de travail) et un sponsor. L’employeur doit payer le visa pour l’employé (1200 dollars US par an), ce qui n’est pas excessif en soi mais les Indonésiens n’ont pas cet argent donc, pour travailler à Bali en tant qu’expatrié, il faut trouver des entreprises étrangères qui marchent bien (hôtels, restaurants etc.). Mais je n’ai pas baissé les bras, j’ai persisté et j’ai même rencontré une fille sur le net qui habite là-bas depuis un moment maintenant et qui se débrouille sans visa donc ça m’a rassuré.De même pour le logement, j’ai tapé « Bali Rentals » et j’ai posté le même message sur toutes les pages indiquant les critères que je voulais, c’est à dire pas cher ! J’ai rapidement reçu plusieurs offres de location de chambres ou de maisons intéressantes allant de 2 à 5 millions de rupiah par mois (150 à 400 euros). J’ai choisi une chambre pour environ 250 euros dans une maison avec piscine, cuisine, deux salons et 4 chambres. D’ailleurs, il y a encore des chambres disponibles à bon prix ! J’aurais préféré vivre dans un endroit calme dans la nature mais ça aurait été plus difficile pour le travail.
Je conseille à tout le monde aussi le site couchsurfing.com c’est super, j’ai posté une annonce tout simple disant que je venais sur Bali et j’ai rapidement eu des messages de conseils ou pour me proposer de l’aide pour mon installation là-bas.
Qu’aimerais-tu faire et découvrir à Bali ? As-tu des appréhensions ?
Une fois arrivée là-bas j’aimerais rapidement commencer le yoga, visiter la forêt des singes et le marché d’Ubud, essayer le surf à Uluwatu (c’est une plage connu mondialement pour ses superbes vagues). Evidemment, il faut absolument aller voir les temples et goûter à la nourriture indonésienne ! J’aimerais aussi passer une journée à l’orphelinat et rencontrer les enfants de là-bas et leur offrir le peu qui me reste.
J’ai aussi entendu parler d’une sorte de cure de 15 jours à Bali pour complètement zenifier le corps et l’esprit, c’est quelque chose qui m’intrigue et dont j’irais à la recherche. Il faut absolument que je passe un fameux moment avec Ketut Liyer, le sage du film Mange Prie Aime qui existe vraiment et est homme de médecine balinaise !
Ah oui et surtout, je n’oublierais pas de me faire tatouer, un tatouage balinais traditionnel.
J’éviterais la police corrompu de là-bas et porterai toujours mon casque sur le scooter ! Surtout l’on m’a avisée d’ignorer les locaux offrant de la drogue à la sortie des bars et boites, ce sont des pièges manigancés par la police pour de l’argent !
Qu’y a-t-il dans ta valise pour Bali ?
Juste l’essentiel !
Pour moi la véritable définition de la liberté, c’est d’avoir les mains vides, l’ataraxie, de n’avoir rien à perdre. Je suis l’opposé d’une personne matérialiste. J’ai récemment envoyé pratiquement tous mes vêtements aux Philippines et le reste à des copines. Dans ma valise, on trouve littéralement : trois t-shirts, deux shorts, des sous-vêtements bien sûr, mes binocles, un skateboard, une trousse de toilette, un matelas de yoga, un ukulélé, une vingtaine de livres philosophiques puis bien évidemment un livre sur Bali et Lombok avec une carte ! Je ne me maquille jamais, je déteste les jupes et les talons mais j’aime quand même la féminité et les couleurs.
J’ai un objectif dans la vie c’est de voyager et de découvrir le monde entier, j’ai horreur de la routine. Je me suis fait deux trois contacts à Bali grâce à internet, formidable invention.
Un espace, rien que pour toi !
Pour me trouver, j’ai un compte Facebook et Couchsurfing « Naomi Burns » puis un Instagram @naobrs où se trouvent pleins de photos de mes voyages (oui, j’ai pas mal voyagé déjà !)
J’ai aussi deux choses à ajouter :
1/ J’ai hâte de rencontrer pour la première fois un singe et un éléphant
!2/ Une citation :
« Rester, c’est exister : mais voyager, c’est vivre. »
On a hâte de lire tes aventures Naomi, selamat jalan !
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