Les bouquins de conseils, les articles des blogs de recrutement se font porte-paroles d’un terme qui a la cote auprès des recruteurs, un terme de com’ qui claque, qui pète, bref qui fait vendre. Concernant le candidat, il faut être passé par les plus belles structures, avoir travaillé pour les plus grands comptes pour faire partie de la shortlist et plus encore avoir le talent suprême pour décrocher le graal du poste tant convoité.
Mais est-ce bien là l’essentiel ?
Est-ce vraiment plus intéressant pour une structure de travailler avec le meilleur, le plus beau, le plus parfait ? Saura-t-il seulement s’intégrer à l’équipe, adhérer à la culture d’entreprise, apporter son petit plus et faire grandir la boîte ?
Mettre le talent à toutes les sauces c’est aussi mettre de côté des profils décalés, pas calibrés qui peuvent apporter originalité, inventivité, nouveauté au sein d’une structure et aussi, par ce biais, la faire grandir.
Enfin, comme le rappelle David Abicker « Communiquer sur sa volonté d’attirer les talents, c’est tout simplement se moquer du monde avec 3,2 millions de chômeurs qui, j’imagine, n’ont pas fait que démériter. »
Sachons redonner du sens aux mots sans avoir trop souvent recours à de grandes phrases pompeuses et extravagantes.
Nous, nous n’avons pas de talent et nous en sommes fiers, ce n’est pas non plus notre critère principal de sélection chez nos candidats, et c’est sûrement pour cela que nous faisons régulièrement d’aussi jolies rencontres dans notre métier.
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