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La Concrete est morte ? Vive la Concrete ?

Publié le 17 juillet 2013 par Marietudors

Houuuulalala, qu'est ce que c'est encore que cet article polémique ?
Non mais sérieux, vous ne trouvez pas ?
Ces deux dernières semaines, j'étais "sous l'eau" car il fallait que je fasse des choses "asap" donc pas trop de fête. C'est avec regrets que je n'ai pas participé aux deux dernières Concrete. Sauf que d'après les feedback que j'ai pu avoir, mes regrets étaient injustifiés. J'étais donc finalement contente d'avoir économisé 12 000 euros.
Le déclic se produisit dimanche dernier. Mais la route à déclic avait déjà commencé il y a un petit moment.
Oui, dimanche dernier, pour la première fois depuis la naissance de l'after flottant, il n'y avait "personne". Par "personne", comprenez "on pouvait se déplacer sur la piste et s'asseoir où on voulait". Oui, tout est relatif. Alors, certes, je n'y étais pas, mais je me suis fait harceler de mms en live-journalisme donc JE SAIS. Car après leur passage à la Concrete, mes infiltrés se sont rendus à quelques mètres à la Sundae qui était tout simplement blindée. Ajoutez à cela les retours flamboyants de la BP du même jour et déduisez le problème (ou pas).
A noter : le joli prétexte de fête nationale qui a fait baisser les entrées de 10 euros à partir de 22h, mais c'est peut-être trop tard pour se donner un air de populace.
Bref, on ne pourra jamais enlever à la Concrete d'avoir réveillé la nuit et le jour parisiens bla bla bla, on est pas dans GQ donc je saute. Je ne veux pas cracher dans la soupe car j'y ai passé des moments mémorables, mais plus depuis un certain temps.
Ce qui a tué la Concrete, finalement, c'est l'impulsion qu'elle a donné aux autres.
Il y a un avant Concrete et un après. Avant, le dimanche, il n'y avait rien ; aujourd'hui, on ne sait pas où aller tant le florilège de fêtes est dense. Donc merci les gars d'avoir initié ça, sauf que maintenant, d'autres font tout aussi bien, et j'ai envie de dire, surtout : moins cher !
Le problème, comme toutes les bonnes choses (Justice ou Paul K par exemple), c'est que les personnes qui l'ont découvert, qui ont porté l'âme de ces fêtes, qui ont entièrement participé à l'image qu'elle donnait sont très vite passées à autre chose (pour des histoires sociétales de surconsommation), et comme vous le savez : "People make the party" (comme par ici), oui même si y'a Function...
Donc maintenant que Concrete est devenu "mainstream", les gens se regardent toujours autant qu'au début, sauf que là ils ne sont plus beaux.
Ce qu'il reste à faire pour que ça change ? Attendre l'hiver, quand on pourra plus se déguiser en hippie dans des jardins ailleurs (vivement) et qu'il n'y aura plus que le bateau. Ou justement, lâcher le bateau, retourner à Asnières, là où on peut respirer et danser. Ou encore, innover, mettre une tente, un confetti, un truc quoi. Je ne parle même pas de tarifs, la porte est déjà ouverte.
Ce qu'il ne faut pas changer ? L'équipe du bar, le sound system et le line-up. On dirait que ça suffit comme ça hein ? Eh non.
Et puis le dimanche c'est has been, le samedi c'est le nouveau dimanche !
La Concrete est morte ? Vive la Concrete ?

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