Cet album, le quatrième CD du groupe, est une compilation magistralement réalisée de performances live. Ce mélange sensible de rythmes reggae roots complexes positionne ce groupe comme l’un des meilleurs de la scène musicale contemporaine.
Les fans reconnaîtront instantanément les morceaux devenus classiques tels que Angry Language, Little Fire et We Stand dans une production qui capte l’intensité hypnotique de leurs performances réglées au quart de tour. Rien ne représente mieux la salutation de Weekes à la fin de chaque spectacle : « Let your vibes be high and your message mighty ».
La sélection comprend aussi un morceau inédit avec Jordan. Pariah in Transit est un album essentiel pour les amateurs de reggae et un hommage aux pièces dynamiques tirées des albums précédents. Le produit de la vente de Pariah in Transit sera reversé à They Often Cry Outreach (TOCO), l’œuvre caritative de Weekes consacrée à l’amélioration de la vie des enfants défavorisés des Caraïbes grâce à des programmes de sport, de santé et de bien-être.
L’auteur-compositeur-interprète et guitariste primé Taj Weekes et son groupe Adowa lancent Pariah in Transit, leur quatrième CD, sur Jatta Records, le label de Weekes. Les 10 pièces de l’album représentent quelques-unes de leurs meilleures performances des deux dernières années, captées en Amérique du Nord et au festival de jazz de renommée mondiale de Sainte-Lucie en Mai 2011.
Pariah in Transit est distribué par Megawave, maison de production spécialisée dans le jazz, la world music, le reggae, le gospel et le piano blues.
Elle est établie à Ann Arbor, au Michigan. Les radios à vocation commerciales sont notoirement reconnues pour leur manque de soutien envers les artistes prônant la conscientisation.
Cela n’a pas empêché Taj Weekes & Adowa de conquérir sans cesse de nouveaux fans de l’Europe à l’Amérique du Nord et partout dans les Caraïbes grâce aux éloges des critiques ayant encensé leurs trois albums précédents et à l’enthousiasme contagieux du public assistant à leurs spectacles fiévreux.
Le titre singulier Pariah in Transit fait référence à la place de Taj Weekes & Adowa dans le paysage reggae, « en périphérie de la scène et sur le point d’y accéder sans y être vraiment invité. Nous ne sommes pas nés en Jamaïque, berceau du reggae, et c’est l’un des grands défis auxquels nous sommes confrontés », explique Taj, un rastafari originaire de Sainte-Lucie.
Adowa, ainsi nommé en commémoration de la première guerre italo-éthiopienne qui a mené à la souveraineté de l’Éthiopie le 1er mars 1896, est composé de membres provenant de tout l’archipel des Caraïbes : le bassiste Radss Desiree vient de la Dominique, le guitariste Adoni Xavier de Trinidad, le claviériste John Hewitt de la Barbade et le batteur Cornel Marshall est Jamaïcain. Ces trois derniers membres sont aussi au chant.
« Les gens n’associent pas le jazz ou le rock à un seul endroit, alors pourquoi faudrait-il que le bon reggae ne soit associé qu’à un seul emplacement géographique? », demande Taj.
Ceux qui ont déjà vécu l’expérience Taj Weekes & Adowa en spectacle reconnaîtront le dynamisme des titres précédents dans Pariah In Transit tandis que les non-initiés feront une découverte inoubliable. Cet album propose des versions inspirées de chansons tirées de leurs trois autres albums, dont Life, paru en 2005 dans leur premier album « Hope & Doubt » et relatant l’histoire de survie de Taj dans sa lutte contre le mal; Since Cain, vigoureux hymne pacifique aux références bibliques, tiré de « Deidem » qui a reçu le prix du meilleur album reggae au Just Plain Folks Music Awards en 2008 et Rain Rain de « A Waterlogged Soul Kitchen » lancé en 2010, un hommage aux survivants de l’ouragan Katrina qui s’est hissé parmi les disques préférés de nombreux critiques musicaux cette année-là.
Peu importe d’où ils viennent, les amateurs de musique approuveront la manière dont Taj Weekes & Adowa traitent les enjeux d’actualité, qu’il s’agisse des médias dans Propaganda War à la crise qui secoue actuellement le Moyen-Orient dans Jordan.
Chaque morceau propose des rythmes reggae cuivrés ancrés dans des lignes de basse saturées de dub et accentuées par toute une gamme d’éléments musicaux éclectiques, faisant de « Pariah In Transit » l’une des réalisations reggae les plus importantes et séduisantes de l’année. « Notre boulot d’artistes consiste à mettre en lumière les événements auxquels les gens n’osent pas trop penser, comme ce qui est arrivé en Nouvelle-Orléans, ou les tremblements de terre en Haïti et au Japon. Les médias institutionnels nous parlent de choses qui ne nous concernent pas.
Ma responsabilité est d’informer les gens sur ce qui se passe, comme un crieur public, et espérer qu’ils réagissent en conséquence. ». Le militantisme de Taj n’est pas confiné aux paroles de ses chansons. Ses projets philanthropiques dans les Caraïbes au nom de son organisme TOCO (They Often Cry Outreach) lui ont valu le titre d’ambassadeur de bonne volonté de l’International Consortium of Caribbean Professionals (ICCP) ainsi que la distinction du Prix humanitaire de la St. Lucia House Foundation.
Le produit des ventes de « Pariah in Transit » sera reversé à TOCO.
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Source :
Via IWelcom Promo - Maxime Nordez