Selon une récente étude menée par l’Ecole de médecine Albert Einstein de New-York, le cancer de la prostate serait principalement déclenché par le stress, qui serait ensuite directement responsable du développement de la tumeur.
On savait déjà que des facteurs psychologiques pouvaient expliquer l’apparition de ce type de cancer. Ainsi, le fait de connaître des troubles du sommeil et de l’insomnie multiplierait par deux le risque d’être victime de cancer de la prostate, qui peut par ailleurs provoquer les symptômes de l’impuissance.
Dans cette nouvelle étude – qui vient d’être publiée dans le magazine Science – les scientifiques américains viennent de démontrer que certaines branches du système nerveux central chargés de la sollicitation du stress en produisant des hormones ont un effet direct sur le développement des tumeurs cancéreuses.
C’est le système nerveux dit sympathique qui a pour fonction de réguler la réponse de notre organisme lorsque celui-ci se trouve en situation de stress ou de danger. Ainsi, il accélère notre rythme cardiaque, augmente la pression sanguine et produit les hormones qui doivent contenir notre sensation de stress.
C’est notamment la noradrénaline qui est en cause ici, puisque c’est cette dernière que l’on retrouve à la surface des cellules cancéreuses. Pour diminuer le risque d’infection de la prostate, les chercheurs recommandent ainsi la prise de bêtabloquants.