Tumeur osseuse à cellule géante. IRM vertébromédullaire: processus vertébrocanalaire au niveau de D6-D7 avec compression médullaire. In Cancer Radiothérapie Volume 13, Issue 5, September 2009, Pages 451 - 454
Source iconographique et légendaire: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S127832180900081X
Nous avons effectué une étude internationale ouverte de phase 2, chez des patients atteints d’un GCTB confirmé par histologie et mesurable par radiographie. Les patients éligibles étaient des adultes ou des adolescents squelettiquement matures - avec démonstration radiologique d’au moins un os long mature – âgés de 12 ans au moins et d’un poids corporel de 45 kg minimum. Nous avons divisé les patients en trois cohortes : sujets porteurs d’un GCTB inopérable par chirurgie (cohorte 1), sujets porteurs d’un GCTB opérable par chirurgie (cohorte 2), sujets provenant d’une précédente étude denosumab pour traitement d’un GCTB (cohorte 3). Les patients des cohortes 1 et 2 ont reçu 120 mg de denosumab toutes les 4 semaines avec doses de charge administrées les jours 8 et 15 de chaque cycle ; les sujets de la cohorte 3 restant soumis au régime d’administration du denosumab mis en place pour la précédente étude. Le tableau clinique déterminé par l’investigateur ainsi que les bénéfices cliniques étaient évalués toutes les 4 semaines. Le critère principal d’évaluation était le profil de sécurité du denosumab en termes d’événements indésirables et résultats d’analyses anormaux. Les critères secondaires préspécifiés étaient le moment précis du déclenchement de la progression de la maladie dans la cohorte 1 et la proportion de patients n’ayant pas subi de chirurgie à 6 mois dans la cohorte 2. Les analyses de sécurité d’essai ont inclus tous les patients qui avaient reçu au moins une dose de denosumab. (…).
282 patients – dont 10 adolescents – ont été inclus entre le 9 septembre 2008 et le 25 mars 2011. Sur les 281 patients analysables sur le plan de la sécurité d’essai, trois (1%) montraient une ostéonécrose de la mâchoire et 15 (5%) une hypocalcémie. Les événements indésirables graves de grade 3-4 les plus communs étaient hypophosphatémie, survenue chez neuf (3%) patients ; puis anémie, mal de dos, douleurs au niveau des extrémités, chacun des trois événements survenant chez trois patients (1%). Des événements indésirables graves ont été relevés chez 25 (9%) patients. Aucun décès du au traitement n’a été noté. Sur la base des observations de l’investigateur relatives au tableau clinique des sujets, 163 patients (96%) sur les 169 analysables dans la cohorte 1 n’ont pas montré de progression de la maladie après un suivi médian de 13 mois (Intervalle Interquartile [IQR] 5,8 – 21,0). Dans la cohorte 2, 74 patients (74%) sur les 100 analysables n’ont pas subi de chirurgie et 16 patients (62%) sur les 26 analysables qui ont subi une chirurgie, ont été soumis à des procédures moins morbides qu’initialement prévu. Le suivi médian de la cohorte 2 était de 9,2 mois (IQR 4,2 – 12,9).Les événements indésirables relevés se sont révélés en rapport avec le profil de sécurité déjà établi pour le denosumab. Des réponses tumorales observables ainsi qu’un besoin moindre de recourir à la chirurgie morbide ont été attribués au denosumab. Le denosumab représente donc une option de traitement nouvelle pour des patients atteints de GCTB. Dr Sant Chawla MD et al, in The Lancet Oncology, Early Online Publication, 16 July 2013
Financement: Amgen
Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ