La transition énergétique ( suite 1)

Publié le 16 juillet 2013 par 000111aaa

M’entenant à un programme exposé ici avant-hier ,je reprends quelques éléments d énergétique pourdonner à mes lecteurs mon opinion sur les derniers élémentsd’informationdiffusés ces jours ci

-1 :LE COLLOQUE SUR LA TRANSITION ENERGETIQUE

J’encourage mes lecteurs à aller sur le siteofficiel ( gouvernemental)…..Toutefois je doutequ’ils aient le courage d’y lire tous les comptes rendus des discussions tenues en forums régionaux …Il y a eu pléthore indiscutablede salamalecs et discussions byzantines !!!Comment suivre les idéalistesd’une société écologique absolue de bisounours qui exige defaire passer ses vœux avant toute considération économique ? Pourquoi écouter les voix des organismes industriels privés demandant subventions et priorités pour leurs énergies renouvelables Xou Y quel qu’en soit le prix pour nos finances actuelles…. Au nom de quelle urgence actuellearrêter de but en blanc7 centrales nucléaires ALORS QUE LE JAPON VA FAIRE DEJA REPARTIR LE QUART DE SES CENTRALES  ???Faut-il considérer l’agression des militants deGREENPEACEsur TRICASTIN comme le seul argument ( la sécurité des centrales vis-à-vis du terrorisme))dont ils disposent ????

Essayant de trouver une expression raisonnable DANS LE FATRAS DE CE SITE je me suis attelé à la lecturecritique de l’Interview de Bruno Maresca sur «  les consommations et les usages de l’énergie » donnée le 12/07/2013.. J’escomptais que ce monsieur qui   est Directeur évaluation des politiques publiques, Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc) allait une présenter une synthèse brillante   de ces huit moisde ratiocinations…. « Dis-moi qui te payeetje saurai ta couleur ! » dit le proverbe !!! Le CRÉDOC est subventionné par l'État à hauteur de 10 % de ses revenus et dépend du ministre chargé de la consommation et du commerce. Pour les 90 % restants, il répond à des appels d'offres des secteurs publics et privés et à des demandes de clients privés ….Son interview , intitulé « Le plus important, c’est de passer d’une vision individuelle à une vision collective. » est articulé sur3 volets….Le premier : »Quels sont les principaux consommateurs d'énergie en France ? Il donne les catégories d’usagers : les ménages, le secteur industriel, l’agriculture , le tertiaire, et enfin les transports. Depuis une vingtaine d'années, la consommation énergétique diminue pour tous les secteurs, à l’exception du tertiaire. En raison, d'une part, de la rationalisation de l'usage de l’énergie( ?) et, d'autre part, de la perte d'emplois industriels c’est l’industrie qui enregistre la plus forte baisse. Le «bouc émissaire » est donc le secteur tertiaire dont la consommation d’énergie continue d’augmenter. Cela s’explique par la progression de ces activités, mais aussi par le développement de certains usages comme la climatisation ,l’informatiqueet la construction de locaux commerciaux de bas standing thermique ….Le second , intitulé « Pourquoi faut-il changer de modèle ? »présente de manière schématique les enjeux ,réduire notre dépendance aux énergies fossiles, augmenter la part des énergies renouvelables . L’auteur ajoute un raisonnementa priori que je réfute …. » la France doit à la fois sortir de l’omniprésence du pétrole et du tout nucléaire. »….POURQUOI S AMPUTER DE QUELQUE CHOSE QUI FONCTIONNE ??Suiventquelques recommandations de CAFE DU COMMERCE que je refuse car il en ignore le prix à payer :faire évoluer notre système de distribution de l'énergie, très centralisé par la promotion de projets de production et de distribution locales d'énergie. Le second enjeu concernant la diminution de notre consommation d'énergie ne peut pas être atteintuniquement en améliorant le rendement des appareils, de l’électroménager jusqu'à l'automobile, et les performances des bâtiments. Il y faudra une nécessaire augmentation du prix de toutes les formes d’énergie et même des formes de rationnement et de coercition!!!

La troisième partie »Et les comportements ? » développe des idées de responsabilisation et de solidarité auxquelles   ll faudrait se forcer à croire ….Le citoyen lambda est-il plus sensible au préchi –précha que le militant écologiste ???Je le cite encore : »C’est certain, il faut les faire évoluer vers plus de responsabilité, voire de sobriété. Là encore, prudence ! Car la notion de sobriété est ambiguë : perçue comme vertueuse en soi, elle est vite mal vécue quand elle se traduit par des contraintes supplémentaires. D’autant qu’en période de crise, près de 15 % des ménages sont déjà obligés de se restreindre, sur le chauffage notamment. Et puis, les écogestes, c’est très bien, mais ça ne va pas très loin. »     L’auteur crois davantage au « collectif et à ses effets d’entraînement, que cela soit au niveau du quartier, de la ville, de l’agglomération... 80 % des Français sont acquis à l’idée qu’il faut faire quelque chose. Et si les réponses sont encore balbutiantes, il existe une vraie demande d’action, mais d’action collective »

Je ne veux pas comme ALLEGRE   jouer au jeud’être «  pour tout ce qui est contre et contre tout ce qui est pour « ……Toute cette collection de généreux sentimentsne me parait pas très productive de beaucoup de kilowatts –heure ou de milliers d’emplois pour demain matin si le gouvernement n’ a plus un sou en poche et si les ingénieurs et les industriels ne les assument pas vraiment…Et dans cet ordre d’idées j’ai été fasciné par l (émission d’hier-soir sur la 5….Cela s’intitulait « MASDAR..UNE CITE VERTE AU PAYS DE L OR NOIR ;; Documentaire - 50min - Diff. le 15-07-13 à 21:33

Voilà en gros de quoi il s’agit ( copier-coller partiel= :

« Le projet confié par l'Emirat d'Abu Dhabi à Norman Foster relève du défi : le cabinet du célèbre architecte a pour mission d'ériger, au beau milieu du golfe persique, une ville écologique modèle de six millions de mètres carrés, capable d'accueillir 50 000 personnes. Le budget dédié à ce vaste projet, entamé en 2008, est lui aussi pharaonique : il s'élève à 10 milliards de dollars. Baptisée Masdar, cette cité verte doit permettre au pays de l'or noir de préparer l'après-pétrole. Cette transition vers l'indépendance énergétique passe par la construction de la plus grande ferme photovoltaïque au monde et la conception d'un système de recyclage de l'eau ultrasophistiqué. Pas à pas, retour sur la naissance de cette cité du futur, jusqu'à l'ouverture de l'université, du métro et du parc de voitures électriques »

A SUIVRE :L’ECOLOGIE A COUP DE MILLIARDS !!!