Manon, elle est un peu dingue, beaucoup baroudeuse et très amoureuse des bonnes bouffes entre copains. Manon, c’est une des be$ta de ma coloc Alain, elles font les 400 coups et ne se refusent pas un bon rosé/tapas en terrasse ! Et elles sont parties toutes les deux bien se gaver à Rome et nous confier leurs "must" en tant que bonnes foodistas :)
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Aaaaah l’Italie, rien que de prononcer ce mot, on en salive. On pense évidemment "piiizzaa", "paastaa" i "mozareellaa" mais aussi bruschetta, tiramisu, limoncello i gelato !
Avec mon duo de choc : Kiki Alain Pauline Simon 1ère du nom, il était donc clair, que nous ne quitterions pas Roma sans avoir testé la totalité de ses spécialités gastronomiques. Si nous avions conservé nos cartes bleues jusqu’à la fin du week-end, nous serions d’ailleurs probablement rentrées en France en roulant ! Mais de brusques restrictions budgétaires nous ont amené à bien choisir le restaurant de tous les péchés et à soigneusement, ce qui n’est pas un mal, déguster notre sélection.
Après quelques tours dans le quartier Trastevere, le choix se porta sur l’Ivo, un restaurant ne payant pas de mine, aux prix plus que corrects, très bien noté sur Tripadvisor et détenant pour chefs cuistots un couple de papi-mami au caractère bien trempé. La cuisine de nos aïeuls, définitivement le plus beau gage de sécurité culinaire.
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L’Ivo, LA #bonneadresse yummy
Ajoutez à cela de petites bruschettas à la tomate façon cœur de bœuf, finement arrosées d’une huile d’olive aux herbes super parfumée, la mise en bouche était réussie. Pour la suite, nous avions chacune commandé un plat de pâtes et une pizza à partager.
D’abord, les pastas
Pour dire vrai, dans nos pastas gamberetti nous attendions… des gamberetti (ce sont des crevettes). Et lorsqu’un plat de farfalles enveloppées d’une simple sauce orangée se présenta, le doute m’envahit… Meuh, les crevettes… Où qu’elles sont les crevettes ?!
Dès la première bouchée le doute s’envola. Les gamberetti étaient bien là, dans cette sauce peu attrayante mais follement goutue, rehaussée de parmesan, de poivre et de plein d’autres petites choses parfaitement harmonieuses ! Autant vous dire qu’une fois la scission du plat opérée, plus un millimètre de nos assiettes ne pouvait attester du passage de pasta gamberetti. Hi hi hi
Laaa piiizzaaa maintenant
Le choix : la pizza rucola, un rêve de gosse. Déguster, eeenfiin, une vraie, bonne, pizza à la roquette et pas une planche à la sauce tomate Top Budget maquillée de 3 feuilles flétries. Uneuh VRAIE pizza à la roquette comme dans les films, comme dans les livres, comme dans tous les rêves des gens qui aiment associer verdure & opulence (façon gratin dauphinois & iceberg ou quiche lorraine & laitue ou tarte saumon & mâche… – de nombreux combos sont à tester ! ;) -).
Bref, vous l’avez compris, j’en attendais beaucoup.
Quand l’assiette d’un vert si couvrant et prometteur arriva, mon cœur chanta ! Aspect du plat : 10/10.
Ne restait plus qu’à valider les secrets que cachait cette roquette… Une pâte fine et croquante cuite au feu de bois, de vraies rondelles de tomates charnues sur un lit de sauce tomate maison, deux grandes et fines tranches de jambon de parme parfaitement dorées et du parmesan disséminé sans excès, laissant à la pizza toute sa fraicheur affichée. Les-voi-là, les secrets de la pizza rucola. En bonne commingeoise qui se respecte, je ne suis pas vraiment ce qu’on pourrait qualifier de "petit estomac" (hu hu) mais j’apprécie finir un plat riche sans avoir la peau du ventre tendue et les joues bouffies les 4h qui suivent. Quand on pense aux pizzas que l’on connait, on pense parfois pâte trop épaisse ou trop fine, fromage ou sauce sans goût… Car c’est toujours difficile de trouver le pizzaiolo qui fait la pizza de ses rêves, troublante sur tous les plans.
Moi je l’ai trouvé, la pizza rucola du Ivo allie fraicheur et caractère, finesse et farandole de saveurs avec la force de sa roquette, le fumé de son jambon, le sucré de ses tomates et le parfum de son parmesan. Elle se mange en entier, sans effort, tout en laissant de la place pour les gourmands, comme moi, qui ne peuvent clôturer un repas sans note sucrée. Reste plus qu’à pécho le pizzaiolo et le ramener dans ma contrée ! Hé hé hé
& le dessert…
Puis vint l’heure de la fameuse note sucrée, après une longue hésitation nous décidâmes de la jouer profil bas, due à la quantité d’alcool que nous devions ingurgiter par la suite. Le projet n’était désormais plus à l’emplissage mais au gain de place.
Ainsi nous optâmes pour le fameux, et tout aussi attendu, Limoncello !
L’hydromel italien se présenta à nous dans des verres à peine plus grands que des verres à shot et c’est par petites lampées que nous nous laissâmes envouter par ses parfums d’alcool sucré et citronné. Digestif clôturant en beauté, nous vécûmes ce repas comme une seconde naissance.
Italia, tornero !
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Mention spéciale : les gelato du glacier Giolitti.
Et c’est ainsi que je me suis retrouvée avec un sorbet… Oui, moi, la fanatique inconditionnelle des glaces au coulis de caramel et macadamia, j’ai opté pour un sorbet.
Mirtilli et Mango étant les seuls noms auxquels je trouvais une traduction en 4 secondes, j’ai attrapé au vol une glace violette et jaune aux antipodes de mes déclinaisons ambrées favorites. Eeeet bien, encore une fois, je n’eus pas le temps d’être déçue ! Avis aux amateurs de sucre, de crème, de lait concentré coulant, de noisettes croquantes, de praliné et de cacao laiteux, Giolitti vous réconcilie avec les sorbets.
Et c’est sur ces paroles "paroles paroolees", sans description superflue, que je vous laisse à vos papilles excitées. ;)
Et pour retrouver toutes les tribulations gastronomiques de notre Toulousaine affamée de découvertes, RDV sur son Instagram Manamane !
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