5 heures du matin à Port-Maria (Quiberon)
Les chalutiers et autres bâteaux de pêche s’éclairent un à un, les marins pêcheurs préparent leur matériel puis lentement, aux commandes de leur embarcation, ils quittent le port et s’éloignent de la côte.
La journée de pêche commence.
![002 002](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-FVmHDt.jpeg)
![006 006](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-jKiOhI.jpeg)
![013 013](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-q6mWhq.jpeg)
![014b 014b](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-Ots2_g.jpeg)
![015 015](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-MLn6oH.jpeg)
![011 011](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-nBxUlR.jpeg)
Retour dans la journée pour rapporter à la criée du port les prises du jour. Ces poissons seront à la vente le lendemain matin soit moins de 24h après leur pêche.
Si je suis sur le port à cette heure si matinale, ce n’est pas uniquement pour regarder partir les chalutiers mais bien pour assister à la criée du jour. Ca faisait longtemps que j’étais curieux de découvrir ce marché, aussi, quand j’ai lu qu’une vente commentée était organisée, je n’ai pas hésité à mettre sonner le réveil le jour prévu. On était treize à se présenter à notre guide ce matin là.
Première constatation (mais je m’en doutais un peu), à la criée il n’y a plus de crieur. L’informatique et les ordinateurs ont eu raison de ce métier. Tout se passe en silence sur place et par internet. Le marché est exclusivement réservé aux professionnels et tous les éléments nécessaires à la vente figurent sur ce tableau lumineux.
![022 022](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-iTjcJo.jpeg)
Les lots de poissons à vendre sont regroupés dans cette chambre froide
![026 026](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-qXaRXV.jpeg)
![028 028](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-YSCo3L.jpeg)
![033 033](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-t8DUA7.jpeg)
![030 030](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-jUDHpd.jpeg)
![031 031](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-77sF0G.jpeg)
et les différents casiers sont poussés sur un tapis roulant
![029b 029b](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-rTyz64.jpeg)
![035 035](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-zhTnLf.jpeg)
![027b 027b](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-AVIu3B.jpeg)
![043 043](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-_nLNDW.jpeg)
et défilent devant les acheteurs. Sur le tableau sont indiqués le nom du bâteau qui a effectué la prise, l’espèce, le poids, la taille, … et le prix proposé. Les enchères sont dites “descendantes” c’est à dire que le prix de lancement est fixé au-delà du prix du marché du moment (10% environ au-dessus) puis baisse de 10 cts en 10 cts jusqu’à ce qu’un acheteur intéressé appuie sur son interrupteur pour effectuer l’achat. C’est le premier qui appuie bien sûr qui emporte la mise.
![025 025](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-eX4nFy.jpeg)
![024b 024b](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-9P2VQs.jpeg)
![042b 042b](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-kdo0aS.jpeg)
Le lot est aussitôt identifié avec le nom de l’acquéreur
![018 018](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-ifRzir.jpeg)
![019 019](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-6Uohwp.jpeg)
![021 021](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-xsZZJl.jpeg)
![023 023](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-OsO8kU.jpeg)
et il rejoint la salle d’expédition
![017b 017b](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-6eo9NE.jpeg)
![037b 037b](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-IoJCg2.jpeg)
![041 041](http://media.paperblog.fr/i/655/6558476/criee-L-0Irb8l.jpeg)
avant d’être aussitôt embarqué dans le camion de son acheteur.
Il ne reste plus qu’à passer chez votre marchand habituel pour vous procurer votre poisson préféré et le déguster ensuite.
Ce que j’aimerais bien faire aussi une fois, c’est embarquer sur un des bâteaux et vivre à bord une journée de pêche !
Peut-être un jour…
.